Première étape du voyage, la découverte du triangle culturel qui regroupe plusieurs sites religieux et culturels (Dambulla, Sigiriya, Pollonawera et Anuradhapura sont sans doute les principaux). Nous avons choisi Sigiriya, ancienne capitale royale du Sri Lanka, comme point de chute et c’est par le célèbre promontoire rocheux de presque 400 m de haut et aux parois particulièrement abruptes que nous commençons. Nous pouvons nous y rendre à pied mais Milton (le papa dans la famille de notre guesthouse) nous propose de nous y emmener avec son tuk-tuk rouge et de nous montrer quelques endroits intéressants sur le chemin, aux alentours de Sigiriya, tout petit village paisible perdu dans la jungle.
Le droit d’entrée du site archéologique, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, est élevé (30$ adultes, 15$ enfants - 6 à 12 ans) mais l’ascension du rocher et la vue depuis son sommet valent vraiment le coup! Nous avons été surpris de voir autant de touristes étrangers que de visiteurs srilankais (qui ne payent pas le même tarif…).
Parfois un peu vertigineuse, la montée jusqu’au sommet n’est pas difficile et même Juliette a pu bien marcher. Elle a tout de même terminé la visite sur le dos de maman ou dans les bras de papa J. L’ascension est ponctuée de plusieurs paliers ce qui permet de faire une bonne pause avant de repartir. En effet, nous débutons par les jardins royaux où jardins de pierres, en terrasse et d’eau se suivent et forment une belle harmonie. Nous découvrons ensuite la galerie des fresques, sorte de cavité dont les parois sont couvertes des visages des Demoiselles de Sigiriya, les nymphes célestes et les concubines du roi Kassapa. Les peintures sont remarquablement bien conservées et ont gardé leurs belles couleurs vives. La visite continue (l’ascension aussi) et nous suivons un chemin qui s’accroche littéralement aux parois du rocher. Le mur donnant vers l’extérieur était, à l’époque, recouvert d’une sorte de vernis brillant donnant l’impression d’un miroir. Selon la légende, les nombreux visiteurs venant rendre visite au roi notaient leurs impressions sur les femmes peintes dans la galerie des fresques… De nos jours, le mur n’est plus si luisant et les inscriptions ressemblent davantage à des graffitis J. Nous continuons et arrivons aux pattes du lion: une plateforme qui a donné son nom au rocher, Sigiriya signifiant le Rocher du Lion. À l’époque (Vème siècle environ), un imposant lion en pierre était assis à cet emplacement et l’escalier passait entre les pattes du fauve et entraient dans sa gueule. Aujourd’hui, il ne reste plus que les deux pattes. L’ascension jusqu’au sommet devient alors plus difficile car il faut grimper un escalier en métal à moitié au dessus du vide. Enfin! Nous arrivons au sommet qui était auparavant entièrement construit et accueillait le palais royal. A présent, il ne reste plus que des ruines, la piscine royale toujours remplie d’eau de pluie, et une vue époustouflante à 360 degrés sur la jungle et les montagnes. C’est vraiment spectaculaire!
La visite a été très agréable et tout le long, nous avons croisé plusieurs animaux: de gros varans, des lézards qui changent de couleur et qu'ils appellent ici des caméléons (mais ce ne sont pas ceux que nous connaissons, ils n'ont pas les yeux coniques...), pleins d’oiseaux colorés et beaucoup de singes dont le macaque à toque, une espèce endémique du Sri Lanka.
Pour terminer, nous avons fait une rapide mais très intéressante visite au musée de Sigiriya (compris dans le prix du billet pour le rocher) qui présente une reconstitution-simulation en 3D du palais royal et de nombreux artefacts issus du site. Retour à la guesthouse en tuk-tuk, épuisés par les nombreuses marches. Une belle journée!
Nous apprécions vraiment ces quelques jours à la campagne et être un peu coupés du monde, au calme et entourés d’une famille tellement charmante avec laquelle nous échangeons beaucoup. Les enfants s’amusent ensemble et c’est un vrai bonheur de voir les nôtres jouer et interagir avec les enfants Srilankais J
Un petit mot sur l'histoire de Sigiriya :
Au V°s, Kassapya, le fils du roi Kassapa, entre en conflit avec son frère aîné Mogallana à qui revient le trône selon les règles du royaume. À cette période, la capitale est alors Anuradhapura. Kassapya prépare un complot, tue son père et prend le contrôle du royaume. Il contraint son frère à l’exil en Inde mais ce dernier jure de revenir, de reprendre le trône et de venger la mort de son père.
Kassapya décide alors de quitter Anuradhapura et de s’installer à Sigiriya afin d'être prêt pour le retour de son frère. Pour sa nouvelle capitale Sigiriya, il choisit un gigantesque rocher, imprenable. Une impressionnante forteresse est construite au sommet de Sigiriya, entourée de plusieurs murailles et d’une épaisse jungle empêchant toute invasion.
Kassapya passe 18 ans à Sigiriya, la plupart du temps retranché dans son palais avec servantes et courtisanes. Son frère Mogallana, réfugié en Inde, y lève une armée puis revient finalement au Sri Lanka et trouve Anuradhapura abandonnée. Il finit par découvrir l’endroit où son frère s’est retranché et, comprenant la difficulté d’attaquer de front cette forteresse à laquelle on n’accède que par une succession de marches, il décide d’assièger le rocher. Or, Kassapya a pensé à tout sauf à l'approvisionnement de sa forteresse… Le souverain Kassapya se rend sans combattre son frère aîné, après seulement une semaine. Il est exécuté et Sigiriya est alors abandonnée.
Le droit d’entrée du site archéologique, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, est élevé (30$ adultes, 15$ enfants - 6 à 12 ans) mais l’ascension du rocher et la vue depuis son sommet valent vraiment le coup! Nous avons été surpris de voir autant de touristes étrangers que de visiteurs srilankais (qui ne payent pas le même tarif…).
Parfois un peu vertigineuse, la montée jusqu’au sommet n’est pas difficile et même Juliette a pu bien marcher. Elle a tout de même terminé la visite sur le dos de maman ou dans les bras de papa J. L’ascension est ponctuée de plusieurs paliers ce qui permet de faire une bonne pause avant de repartir. En effet, nous débutons par les jardins royaux où jardins de pierres, en terrasse et d’eau se suivent et forment une belle harmonie. Nous découvrons ensuite la galerie des fresques, sorte de cavité dont les parois sont couvertes des visages des Demoiselles de Sigiriya, les nymphes célestes et les concubines du roi Kassapa. Les peintures sont remarquablement bien conservées et ont gardé leurs belles couleurs vives. La visite continue (l’ascension aussi) et nous suivons un chemin qui s’accroche littéralement aux parois du rocher. Le mur donnant vers l’extérieur était, à l’époque, recouvert d’une sorte de vernis brillant donnant l’impression d’un miroir. Selon la légende, les nombreux visiteurs venant rendre visite au roi notaient leurs impressions sur les femmes peintes dans la galerie des fresques… De nos jours, le mur n’est plus si luisant et les inscriptions ressemblent davantage à des graffitis J. Nous continuons et arrivons aux pattes du lion: une plateforme qui a donné son nom au rocher, Sigiriya signifiant le Rocher du Lion. À l’époque (Vème siècle environ), un imposant lion en pierre était assis à cet emplacement et l’escalier passait entre les pattes du fauve et entraient dans sa gueule. Aujourd’hui, il ne reste plus que les deux pattes. L’ascension jusqu’au sommet devient alors plus difficile car il faut grimper un escalier en métal à moitié au dessus du vide. Enfin! Nous arrivons au sommet qui était auparavant entièrement construit et accueillait le palais royal. A présent, il ne reste plus que des ruines, la piscine royale toujours remplie d’eau de pluie, et une vue époustouflante à 360 degrés sur la jungle et les montagnes. C’est vraiment spectaculaire!
La visite a été très agréable et tout le long, nous avons croisé plusieurs animaux: de gros varans, des lézards qui changent de couleur et qu'ils appellent ici des caméléons (mais ce ne sont pas ceux que nous connaissons, ils n'ont pas les yeux coniques...), pleins d’oiseaux colorés et beaucoup de singes dont le macaque à toque, une espèce endémique du Sri Lanka.
Pour terminer, nous avons fait une rapide mais très intéressante visite au musée de Sigiriya (compris dans le prix du billet pour le rocher) qui présente une reconstitution-simulation en 3D du palais royal et de nombreux artefacts issus du site. Retour à la guesthouse en tuk-tuk, épuisés par les nombreuses marches. Une belle journée!
Nous apprécions vraiment ces quelques jours à la campagne et être un peu coupés du monde, au calme et entourés d’une famille tellement charmante avec laquelle nous échangeons beaucoup. Les enfants s’amusent ensemble et c’est un vrai bonheur de voir les nôtres jouer et interagir avec les enfants Srilankais J
Un petit mot sur l'histoire de Sigiriya :
Au V°s, Kassapya, le fils du roi Kassapa, entre en conflit avec son frère aîné Mogallana à qui revient le trône selon les règles du royaume. À cette période, la capitale est alors Anuradhapura. Kassapya prépare un complot, tue son père et prend le contrôle du royaume. Il contraint son frère à l’exil en Inde mais ce dernier jure de revenir, de reprendre le trône et de venger la mort de son père.
Kassapya décide alors de quitter Anuradhapura et de s’installer à Sigiriya afin d'être prêt pour le retour de son frère. Pour sa nouvelle capitale Sigiriya, il choisit un gigantesque rocher, imprenable. Une impressionnante forteresse est construite au sommet de Sigiriya, entourée de plusieurs murailles et d’une épaisse jungle empêchant toute invasion.
Kassapya passe 18 ans à Sigiriya, la plupart du temps retranché dans son palais avec servantes et courtisanes. Son frère Mogallana, réfugié en Inde, y lève une armée puis revient finalement au Sri Lanka et trouve Anuradhapura abandonnée. Il finit par découvrir l’endroit où son frère s’est retranché et, comprenant la difficulté d’attaquer de front cette forteresse à laquelle on n’accède que par une succession de marches, il décide d’assièger le rocher. Or, Kassapya a pensé à tout sauf à l'approvisionnement de sa forteresse… Le souverain Kassapya se rend sans combattre son frère aîné, après seulement une semaine. Il est exécuté et Sigiriya est alors abandonnée.