Enfin la journée tant attendue des enfants : le safari au milieu de la nature sauvage pour voir les éléphants. Sur les conseils avisés de Milton, nous choisirons finalement de le faire au parc national de Kaudulla, moins touristique que celui de Minneriya et l’endroit le plus propice à l’observation des pachydermes. Inauguré en 2002, Kaudulla est le plus récent parc national du Sri Lanka. Situé au sein du triangle culturel (à 45 min de Sigiriya) entre les parcs Somawathie, Chaitiya et Minneriya, autour du lac de Kaudulla, le parc est en réalité un couloir pour éléphants qui peut accueillir jusqu’à 300 animaux. Nous avons fait notre safari en après-midi lorsque les éléphants sortent de la jungle pour aller se rafraichir au bord du lac. Nos 3 loulous ont adoré se tenir debout à l’arrière de la jeep avec les enfants de Milton à qui nous avions proposés de nous accompagner pour l’occasion. Nous avons vu beaucoup d’éléphants, de grands troupeaux avec des éléphanteaux trop mignons. Nous avons eu l’immense chance d’assister à des mamours entre un couple d’éléphants à quelques mètres de nous…tellement attendrissant. Le cadre n’était pas en reste, le contraste des couleurs au coucher du soleil était vraiment magnifique. De nombreux oiseaux aussi qu’il était parfois difficile de prendre en photo. Le parc abrite également plusieurs félins (léopard, chat léopard de l’Inde, chat pêcheur, ours paresseux, etc.) ou encore des cerfs sambar et des buffles d’eau mais nous n’en verrons pas. En même temps, nous étions définitivement là pour les éléphants et nous avons été choyés! Quel spectacle fantastique que de voir ces animaux si majestueux évoluer en liberté dans un si bel endroit! Après 2h30 de balade, nous avons repris le chemin du retour et avons croisé plusieurs éléphants sur le bord de la route, vraiment impressionnant de les voir si près des habitations. Nous comprenons mieux pourquoi les habitants construisent de petites cabanes dans les arbres au milieu de s rizières…lorsque le riz est mûr et qu’il est prêt à être récolté, les éléphants viennent dans les rizières pour se nourrir et font d’énormes dégâts. Les petites cabanes servent de refuges aux habitants qui surveillent leurs rizières de l’arrivée des pachydermes.
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Pour poursuivre notre visite du triangle culturel, nous avons choisi le temple d’Or de Dambulla, à 25 min en tuk-tuk de Sigiriya. Tout comme le rocher de Sigiriya, le site de Dambulla est classé patrimoine mondial de l’UNESCO et la ville fait partie de la longue liste des anciennes capitales royales srilankaises. Dambulla est reconnue pour son temple qui, encore aujourd’hui et depuis plus de 20 siècles, demeure un haut lieu de pèlerinage qui abrite plusieurs grottes troglodytiques. Le site est remarquable notamment par ses peintures murales bouddhiques, ses innombrables bouddhas (une bonne centaine) représentés dans différentes postures et ses gigantesque bouddhas couchés aux pieds peints. Il s’agit du plus important et du mieux préservé des complexes de grottes du Sri Lanka. Une statue immense d’un Bouddha doré domine un ensemble très kitch; ce n’est pas cette partie du site qui nous intéresse mais le temple perché beaucoup plus authentique auquel nous accédons en grimpant des escaliers ou en marchant directement sur les rochers. La visite et l’ascension se font bien malgré les nombreuses marches à gravir et nous avons vu beaucoup de singes malicieux tout le long du parcours. Les grottes abritent les bouddhas de toute taille et les plafonds sont entièrement recouverts de fresques peintes. Dans la pénombre, le spectacle est saisissant d’autant plus que de nombreux fidèles sont présents et font offrandes (fleurs, encens, etc.) et prières. La vivacité de leur ferveur rend le site encore plus mystérieux. À l’extérieur, le paysage est aussi très beau, nous dominons tous les alentours jusqu’au reconnaissable rocher de Sigiriya. Les pieds des Bouddhas.
Dans les grottes de Dambulla, les différents bouddhas ont tous des positions différentes notamment au niveau de leurs pieds : s’ils sont joints au même niveau, c’est que le bouddha dort comme un bienheureux; s’ils sont un peu décalés, c’est qu’il est morts et qu’il a atteint le nirvana, dernière étape des réincarnations. Première étape du voyage, la découverte du triangle culturel qui regroupe plusieurs sites religieux et culturels (Dambulla, Sigiriya, Pollonawera et Anuradhapura sont sans doute les principaux). Nous avons choisi Sigiriya, ancienne capitale royale du Sri Lanka, comme point de chute et c’est par le célèbre promontoire rocheux de presque 400 m de haut et aux parois particulièrement abruptes que nous commençons. Nous pouvons nous y rendre à pied mais Milton (le papa dans la famille de notre guesthouse) nous propose de nous y emmener avec son tuk-tuk rouge et de nous montrer quelques endroits intéressants sur le chemin, aux alentours de Sigiriya, tout petit village paisible perdu dans la jungle.
Le droit d’entrée du site archéologique, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, est élevé (30$ adultes, 15$ enfants - 6 à 12 ans) mais l’ascension du rocher et la vue depuis son sommet valent vraiment le coup! Nous avons été surpris de voir autant de touristes étrangers que de visiteurs srilankais (qui ne payent pas le même tarif…). Parfois un peu vertigineuse, la montée jusqu’au sommet n’est pas difficile et même Juliette a pu bien marcher. Elle a tout de même terminé la visite sur le dos de maman ou dans les bras de papa J. L’ascension est ponctuée de plusieurs paliers ce qui permet de faire une bonne pause avant de repartir. En effet, nous débutons par les jardins royaux où jardins de pierres, en terrasse et d’eau se suivent et forment une belle harmonie. Nous découvrons ensuite la galerie des fresques, sorte de cavité dont les parois sont couvertes des visages des Demoiselles de Sigiriya, les nymphes célestes et les concubines du roi Kassapa. Les peintures sont remarquablement bien conservées et ont gardé leurs belles couleurs vives. La visite continue (l’ascension aussi) et nous suivons un chemin qui s’accroche littéralement aux parois du rocher. Le mur donnant vers l’extérieur était, à l’époque, recouvert d’une sorte de vernis brillant donnant l’impression d’un miroir. Selon la légende, les nombreux visiteurs venant rendre visite au roi notaient leurs impressions sur les femmes peintes dans la galerie des fresques… De nos jours, le mur n’est plus si luisant et les inscriptions ressemblent davantage à des graffitis J. Nous continuons et arrivons aux pattes du lion: une plateforme qui a donné son nom au rocher, Sigiriya signifiant le Rocher du Lion. À l’époque (Vème siècle environ), un imposant lion en pierre était assis à cet emplacement et l’escalier passait entre les pattes du fauve et entraient dans sa gueule. Aujourd’hui, il ne reste plus que les deux pattes. L’ascension jusqu’au sommet devient alors plus difficile car il faut grimper un escalier en métal à moitié au dessus du vide. Enfin! Nous arrivons au sommet qui était auparavant entièrement construit et accueillait le palais royal. A présent, il ne reste plus que des ruines, la piscine royale toujours remplie d’eau de pluie, et une vue époustouflante à 360 degrés sur la jungle et les montagnes. C’est vraiment spectaculaire! La visite a été très agréable et tout le long, nous avons croisé plusieurs animaux: de gros varans, des lézards qui changent de couleur et qu'ils appellent ici des caméléons (mais ce ne sont pas ceux que nous connaissons, ils n'ont pas les yeux coniques...), pleins d’oiseaux colorés et beaucoup de singes dont le macaque à toque, une espèce endémique du Sri Lanka. Pour terminer, nous avons fait une rapide mais très intéressante visite au musée de Sigiriya (compris dans le prix du billet pour le rocher) qui présente une reconstitution-simulation en 3D du palais royal et de nombreux artefacts issus du site. Retour à la guesthouse en tuk-tuk, épuisés par les nombreuses marches. Une belle journée! Nous apprécions vraiment ces quelques jours à la campagne et être un peu coupés du monde, au calme et entourés d’une famille tellement charmante avec laquelle nous échangeons beaucoup. Les enfants s’amusent ensemble et c’est un vrai bonheur de voir les nôtres jouer et interagir avec les enfants Srilankais J Un petit mot sur l'histoire de Sigiriya : Au V°s, Kassapya, le fils du roi Kassapa, entre en conflit avec son frère aîné Mogallana à qui revient le trône selon les règles du royaume. À cette période, la capitale est alors Anuradhapura. Kassapya prépare un complot, tue son père et prend le contrôle du royaume. Il contraint son frère à l’exil en Inde mais ce dernier jure de revenir, de reprendre le trône et de venger la mort de son père. Kassapya décide alors de quitter Anuradhapura et de s’installer à Sigiriya afin d'être prêt pour le retour de son frère. Pour sa nouvelle capitale Sigiriya, il choisit un gigantesque rocher, imprenable. Une impressionnante forteresse est construite au sommet de Sigiriya, entourée de plusieurs murailles et d’une épaisse jungle empêchant toute invasion. Kassapya passe 18 ans à Sigiriya, la plupart du temps retranché dans son palais avec servantes et courtisanes. Son frère Mogallana, réfugié en Inde, y lève une armée puis revient finalement au Sri Lanka et trouve Anuradhapura abandonnée. Il finit par découvrir l’endroit où son frère s’est retranché et, comprenant la difficulté d’attaquer de front cette forteresse à laquelle on n’accède que par une succession de marches, il décide d’assièger le rocher. Or, Kassapya a pensé à tout sauf à l'approvisionnement de sa forteresse… Le souverain Kassapya se rend sans combattre son frère aîné, après seulement une semaine. Il est exécuté et Sigiriya est alors abandonnée. Arrivés à Colombo vers midi après un vol très agréable avec la Srilankan Airlines qui offre des prestations dignes des meilleures compagnies occidentales et dont les hôtesses sont particulièrement… comment dire… élégantes et ravissantes dans leurs tenues traditionnelles; en gros, ca change de Jetstar ! L’aéroport de Négombo nous dépayse déjà, surtout après celui, très luxueux, de Singapour; en effet, on y vend même du gros électroménager détaxé J. Les habituelles obligations à l’aéroport : frontières avec visa ETA fait à l’avance, bagages, échange d’argent car les roupies srilankaises n’étaient pas disponibles à Montréal - nous avons environ 300$ de chaque monnaie avec nous pour pallier aux premières dépenses dans chaque pays - et le meilleur pour la fin, le taxi : signe de bienvenue dans les pays « en voie de développement », un comité d’accueil de chauffeurs nous attend …heu, nous saute dessus serait plus juste J Après quelques négociations nous passons de 2 000 SR (16$) à 1300 SR (11$). C’est pas grand-chose, mais par principe, nous n’aimons pas être pris pour des tirelires ambulantes, même si nous comprenons le comportement.
Notre hôtel (Silver Sands) est parfait et nous avons passé une fin de journée tranquille, au calme au bord de la mer, très appréciée après l’avion et un réveil matinal aux aurores. Situé dans un quartier de Negombo qui regorge d’hôtels et de restaurants convenant à toutes les bourses, notre hôtel est en bord de mer, en retrait de la route très animée en soirée. Nous passons l’après-midi à nous baigner dans l’océan indien, à finir les devoirs en retard et à profiter de l’Internet pour préparer nos 2 semaines à venir. Le soir, un petit resto super sympa et excellent à 800m de l’hôtel : le Tusker, une excellente adresse. Le lendemain, taxi vers Sigiriya (90$ pour nous 5 dans un petit combi Toyota) avec un chauffeur très sympathique qui s’arrête au bord de la route pour nous montrer les arbres, les fleurs de lotus, les beaux paysages…vraiment super ! Le voyage a duré presque 3h30 et nous n’avons pas vu le temps passer tellement il y avait de choses à voir, sentir… ou vivre! En effet, la conduite au Sri Lanka est déroutante! Impossible de la décrire, il faut le vivre pour le croire…et avoir le cœur bien accroché ! Nous arrivons finalement à Sigiriya, en vie mais avec quelques frayeurs. Notre guesthouse est le Paradise Inn à la campagne gérée par une famille adorable et souriante. La maman cuisine des plats srilankais délicieux (la soupe d’accueil n’a pas fait long feu), le cadre est superbe, la maison est au milieu des rizières et des singes se promènent dans un joli jardin (en fait, ils viennent surtout voler des mangues J)… bref, les loulous sont comblés et s’amusent avec les enfants de la famille. Petite escale de 3 jours à Singapour : un avant goût d’Asie, une île, une ville et un état réunis! Les guides touristiques nous avaient préparé à un Singapour aseptisé doublé de nombreuses interdictions (interdit de mâcher du chewing-gum entre autre J)…nous avons découvert cette cité-état à travers quelques quartiers typiques, loin de ce stéréotype. En effet, notre hôtel étant situé proche de Little India, notre exploration de Singapour a donc débuté par ce quartier pittoresque et complètement anarchique. Little India nous a littéralement plongés dans la culture indienne : les arcades et les ruelles débordent de boutiques de fruits et légumes, des haut-parleurs diffusent de la musique indienne assourdissante, des enseignes commerciales peintes à la main couvrent le béton, des odeurs épicées s’échappent des échoppes et des restaurants et les femmes dans la rue portent des saris colorés…On s’y croirait! Les enfants en ont profité pour se faire tatouer au henné et nous avons goûté aux saveurs indiennes en mangeant comme il se doit, avec les doigts, de délicieux plats indiens sur des feuilles de bananier. Épicé mais vraiment savoureux! Aussi typique, coloré et vivant que Little India, Chinatown nous a permis de découvrir cet ancien haut lieu des fumeries d'opium, des maisons closes et de la guerre des clans. Le quartier est un ensemble de ruelles étroites et de maisons-boutiques qui est divisé en plusieurs enclaves correspondant aux communautés chinoises parlant différents dialectes. Les lanternes, les pagodes, les boutiques de chinoiseries et les pharmacies anciennes proposant remèdes miracle et exposant plein de bébêtes séchées dans des pots nous ont cette fois-ci plongés dans l’ambiance asiatique. À Maxwell Rd Hawker Centre, un concentré de petites échoppes sous des arcades couvertes, nous avons pu nous régaler de mets chinois en testant nos nouvelles baguettes spécialement achetées pour manger nos sushis maison de retour chez nous J. À l’opposé de l’anarchique Little India et de Chinatown, le quartier d’Orchad Road reflète l’image aseptisée qu’on se fait de Singapour, à travers les innombrables centres commerciaux qui s’enchainent les uns après les autres. Tout est propre, moderne et débordant de monde et de magasins de luxe ou d’enseignes connues. C’est impressionnant! Les galeries marchandes et les trottoirs fourmillent de monde, certainement encore plus avec les vacances de Noel…Cependant, nous avons trouvé une belle compensation à l'enfer du shopping (passage obligé pour trouver quelques cadeaux de Noel pour les enfants…): les magnifiques illuminations en cette période de fêtes et les nombreuses occasions de goûter la gastronomie locale J. Après avoir traversé le très agréable jardin botanique (gratuit), véritable havre de paix au milieu de cette ville dynamique et surpeuplée, nous sommes allés flâner près des quais et vers le grand complexe culturel à l’architecture moderne de l’Esplanade afin d’avoir une vue splendide et sur Singapour. Nous avons vraiment apprécié la cuisine singapourienne qui reflète la diversité ethnique de la population (malaise, chinoise et indienne surtout) et qui se manifeste à chaque coin de rue. Pourtant entièrement tournée vers la modernité et le divertissement, Singapour a su conserver l’authenticité et l’identité de certains quartiers comme Little India, Chinatown ou encore le quartier colonial dont quelques beaux bâtiments de l’époque britannique sont encore bien visibles. Le métro a étéun moyen de transport vraiment efficace : sécuritaire, bien pensé, peu cher et facile à utiliser. Une réussite! Nous avons aimé nos 3 jours passés ici en cette période de Noel; dépaysement total pour nos premiers pas en Asie, quel contraste avec l’Océanie! Iil y a beaucoup de choses à faire et à voir ici, notamment pour les enfants comme le très réputé Zoo de Singapour, Gardens by the Bay, la grande roue Singapore Flyer (semblable à celle de Londres mais bien plus grande), etc. Singapour aurait mérité quelques jours de plus…mais en ce qui nous concerne, c’était bien suffisant J. Notre adresse à Singapour :
Hôtel the Mitraa, proche de Little India. Auberge très simple et sans prétention qui propose plusieurs dortoirs. Nous avions une petite chambre sans fenêtre avec 2 lits superposés (4 couchages mais les lits une place sont suffisamment grand pour pouvoir faire dormir 2 enfants ensemble), les salles de bain et toilettes sont à l’extérieur. Matelas confortables, air climatisé, calme, propre, wifi gratuit, personnel vraiment gentil et à l’écoute, le Mitraa a été un très bon choix pour nos 3 nuits à Singapour. Le plus : son emplacement, à 2 pas du métro, des petits resto, d’un centre commercial et de Little India. La chambre est petite c’est vrai, mais nous avons passé nos journées à nous balader, nous n’étions à l’auberge que pour y dormir. Le petit déjeuner est compris dans le prix de la chambre mais il ne faut pas s’attendre è grand-chose, c’est à volonté mais ce n’est pas très fameux (pain de mie, tartinades vanille et chocolat et confiture, thé et café instantanés dans des petits sachets, fruits). Disons que ça dépanne J. En tout cas, pour le prix à Singapour (90 $ le dortoir de 4), the Mitraa est vraiment très bien. Dans l’avion à destination de Singapour (soit 7h45 de vol avec une compagnie Low-cost…) nous avons largement le temps de dresser un petit bilan de notre séjour au pays des kangourous. Nous avons choisi de parcourir 3 régions différentes en une petite vingtaine de jours comprenant un vol intérieur et au final, nous ne regrettons pas car nous n’avons pas trop roulé, découvert beaucoup paysages magnifiques et vu de nombreux animaux typiquement australiens. Nous avons adoré Sydney, ville fantastique dans laquelle nous aurions facilement pu passer plus de jours encore. Kangaroo Island a été une vraie bonne idée et une belle découverte, hors des circuits touristiques : peu de route, peu de monde et plein d’animaux en liberté…le TOP! La dernière partie du séjour à été quelque peu voilée par le mauvais temps et les km. Dommage car nous avions choisi de parcourir la GOR, réputée pour la beauté de ses paysages côtiers …du coup, sous la pluie, c’était moins rigolo. Alors pour ma part (Van), si c’était à refaire, je changerais bien la GOR pour la côte ouest de l’Australie avec un vol intérieur Adélaïde-Perth)…et pas seulement à cause du mauvais temps. J’ai été un peu déçue par les paysages, faut dire qu’après la Nouvelle-Zélande, la barre était haute!
L’Australie est un pays immense, impossible à parcourir en un seul voyage de 3 semaines. Les paysages sont uniques mais finalement peu variés à l’intérieur des terres (à la différence du pays des kiwis). Nous avons préféré les bords de mer, les côtes découpées de nombreuses falaises, de caps et de rochers (même si Greg a particulièrement aimé se la jouer à la Colin Mc Rae sur les routes de Kangaroo Island avec la terre rouge et les eucalyptus qui formaient de l’ombre sur le bitume ;-) . La faune typique et unique nous a rappelé que nous étions dans un coin de planète à plus de 10 000 km de chez nous, c »est quand même magique ! La plupart des sentiers des parcs nationaux ou régionaux sont gratuits et vraiment bien entretenus (sauf la balade pour observer les phoques de Seal Bay sur KI qui coutait affreusement cher pour 5 min de sentier – et que du coup, nous n’avons pas faite), c’est très appréciable. Et Maxime de remarquer : « c’est quand même fou de faire payer les gens pour être dans la nature et voir des animaux sauvages ! » ;-) Les plages du sud de l’Australie sont splendides, sécuritaires (pas de requins, ni de méduses mais parfois de grosses vagues et du courant, il faut être vigilants) mais un peu fraiches ;-) c’est dommage mais en même temps, ça tient éloigné le tourisme de masse. Aussi, visiter le sud à cette période est idéal pour la température et le temps, mais aucune présence de baleines à cette saison. Il faut revenir pendant l’hiver austral pour en profiter… nous le savions, nous l’avons vu…pas de baleines à l’horizon (quoi que…Maxime a bien remarqué un dos et un aileron très semblable à celui de Tadoussac, chez nous au Québec). Le coût de la vie est très élevé, presque équivalent à la Nouvelle-Zélande (la nourriture nous a semblé plus abordable quand même). Toutefois, nous sommes restés dans notre budget et notre séjour chez les Aussies nous est revenu à 5 000$ (vol intérieur, voiture et ferry inclus pour 5 personnes), c’est pas si pire! Enfin, nous sommes TRES contents de ne pas avoir pris de camping car comme envisagé au début. La solution voiture + hébergement en bungalow ou auberge de jeunesse a été plus apprécié. Les trajets en voiture ont été plus agréables et les enfants ont davantage profité du paysage et de la faune. Surnommée ”the great bitumen sea snake” (le grand serpent de mer en bitume), la GOR est une route sinueuse qui longe l’océan et traverse de belles forêts d’eucalyptus de Warrnambool à Torquay. De nombreux points de vue ponctuent la route et nous permettent souvent de profiter de paysages magnifiques. Malheureusement, le beau temps n’était pas avec nous durant ces derniers jours et nous n’avons pas pu faire ce que nous avions prévu : pas de baptême d’hélico au dessus des 12 apôtres et pas de randonnées dans les Otway Ranges – Great Otway National Park. Toutefois, nous avons fait quelques arrêts sympathiques nous permettant d’apprécier les particularités du paysage côtier et de voir plusieurs animaux (phoques, kangourous, wallabies, tortues-serpents, émeus et plein d’oiseaux).
Nos endroits préférés : - Tower Hill Reserve (15km de Warrnambool) : nichée dans le cratère d’un volcan endormi, cette réserve (accès gratuit) se visite en voiture et propose plusieurs petites randonnées permettant d’observer la faune et la flore. Des balades qui en valent vraiment la peine, encore plus avec des enfants, nous avons pu sortir des sentiers et nous approcher des animaux. - Cape Bridgewater (proche de Portland) : de belles balades là aussi; nous en avons fait 2 : la première (très courte) nous a fait découvrir une forêt pétrifiée et la seconde (5 km aller-retour) nous a fait longer les falaises jusqu’à une colonie de phoques. - Bay of Island (Peterborough) et The Twelve Apostles dans le Port Campbell National Park : de vertigineuses falaises qui surplomblent l’océan qui, au fil du temps, a façonné un ensemble de gorges, d’arches, de grottes et de drôles de formations rocheuses. Vraiment joli, même sous la pluie J. - Hors GOR : Victor Harbor et sa petite île reliée au village par une passerelle. Quelques jours sans accès Internet, agréable pour déconnecter un peu et relaxer pleinement. Du coup, un gros post avec plein de photos et une longue vidéo ! Après un vol Sydney – Adélaïde et un ferry Cape Jervis – Penneshaw, nous voilà arrivés à Kangaroo Island. Nous avions hâte de découvrir cette partie de l’Australie, beaucoup moins touristique que la côte Est (Sydney – Cairns) initialement prévue et où l’essentiel de la faune et de la flore australienne se retrouve : Kangaroo Island, c’est comme un concentré d’Australie…avec les mouches en plus. D’ailleurs, il y en a tellement que les enfants ont rebaptisée l’île « Mouche Island »; remarquez, il vaut mieux des mouches que des moustiques! L’isolement géographique de l’île a grandement contribué à préserver les espèces endémiques des maladies et des animaux nuisibles (il n’y a pas de prédateurs) et effectivement, il semble que cette région soit bel et bien un paradis naturel encore préservé. Le littoral, en grande partie sauvage, abrite de magnifiques plages aux eaux émeraude et l’intérieur des terres est recouvert de forêts d’eucalyptus dont 30% est protégé sous forme de réserves ou parcs nationaux. Nous avons pu voir, en totale liberté cette fois, de nombreux animaux : des koalas, des kangourous et des wallabies à foison à l’Hanson Bay Sanctuary (20$ famille) et au Western KI caravan park & wildlife reserve où nous avons loué une confortable petite cabine pour notre séjour sur l’île; des oies de Cape Barren au bec jaune, des phoques à fourrure joueurs et de gros goannas (sorte de gros lézards) au Flinders Chase National Park (40$ famille)et de majestueux pélicans au port de Kingscote. Nous avons aussi eu la chance de croiser la route d’un échidné, sorte de hérisson au museau pointu super rigolo lorsqu’il se déplace J. Par contre, pas de chance pour le rare ornithorynque, les petits manchots pourtant visibles la nuit à Kingscote et Penneshaw ou encore des opossums…vivants ;-). Il y en a beaucoup d’écrasés malheureusement car les animaux sont plus actifs la nuit…et le matin, en prenant la route, c’est l’hécatombe… (surtout des opposums, des goannas et de petits wallabies). Côté paysages, nous en avons encore une fois eu plein les yeux! Des plages splendides (Emu Bay, Vivonne Bay, Stokes Bay (vraiment bien pour les enfants car il y a une piscine naturelle peu profonde, sans courant et accessible par un chemin naturel qui serpente entre de gros rochers) ou encore Bales Beach pour ne citer que celles-ci), des forêts vraiment odorantes (que du bonheur…eucalyptus, mimosas et d’autres plantes dont je ne me souviens plus du nom), des rochers spectaculaires devenus un immense terrain de jeu pour les enfants au Flinders Chase National Park (Remarkable Rocks – un ensemble de blocs de granit sculptés par l’érosion) et Little Sahara…de vraies dunes de sable blanc au milieu de nulle part. Impressionnant! Nous avons ADORÉ notre semaine passée à Sydney. Sa baie magnifique, son centre ville dynamique, ses jardins reposants, ses monuments reconnus, son climat tellement agréable, sa proximité permanente avec la mer et ses environs aux paysages splendides, tout nous a séduit ! Nous sommes totalement tombés sous le charme de cette ville cosmopolite et décontractée dans laquelle nous avons vraiment aimé nous balader …. et pourquoi pas, s’y installer pour quelques années... à Watson Bay par exemple, notre coin préféré ;-). ** même les enfants se sont régalés... pourtant,les grandes villes, ce n'est pas vraiment ce qu'ils préfèrent ! Jusqu'à présent, Sydney est leur ville favorite (ils placent Montréal en 10ème position...sur 10...). Escapade matinale au Sydney Fish Market (au bord de l'eau, à l'ouest de Darling Harbour, sur Blackwattle Bay) en empruntant la seule ligne de tramway, puis jolie promenade sous un soleil de plomb partant du pont électrique jusqu’au marché. Des tonnes de poissons et de fruits de mer sont débarqués et vendus ici tous les jours (15 000 tonnes par an) et il est conseillé partout d’en profiter pour y déguster les produits de la mer dans un des nombreux petits restos. Les étals sont colorés, l'ambiance très animée et les enfants ont adoré voir toutes les sortes de poissons ou de crustacés. Le marché aux poissons, c’est toujours un spectacle! Tout y est très frais mais plutôt cher; nous nous sommes contentés de calamars frits, de pieuvres cuisinées à l’asiatique et de quelques crevettes tigres…délicieuses. Maxime et Juliette se sont régalés pendant que Romane faisait la guerre aux mouettes et aux ibis agressifs. Les pélicans, quant eux, sont restés bien tranquilles dans l’eau J. Pour notre dernier jour à Sydney, nous avons décidé de prendre le ferry direction Watsons Bay. Traversée vraiment agréable avec toujours une vue splendide sur Sydney, l’opéra et le pont. Journée géniale! Watson Bay ressemble à un ancien village de pécheurs ou à une petite station balnéaire familiale. Toutes les maisons sont bien entretenues et les quelques restaurants sont installés ici depuis des années; c’est vraiment joli. Nous avons fait la promenade qui part du débarcadère du ferry jusqu’au cap : beau sentier qui passe par de jolis quartiers pour finir en faisant le tour de la péninsule avec vues côté baie de Sydney et côté océan. Il y a en plus de superbes petites plages bien cachées aux eaux turquoise et des criques magnifiques. Nous avons vraiment apprécié cette jolie balade J. Avant de reprendre le ferry pour Sydney, nous nous sommes laissés tenter par des calamars frits du très renommé Doyle’s (restaurant et à emporter) : excellents! bien meilleurs qu’au fish market.
Histoire de changer d’air, nous avons pris le train direction les Blue Mountains, à un peu plus de 100 km de Sydney (2h de trajet). Oui, c’est bien dans cette région que des hectares de forêts d’eucalyptus sont partis en fumée il y a à peine quelques mois… Comme toujours, les paysages sont magnifiques, des eucalyptus à perte de vue, des bruits d’oiseaux partout et plein de cacatoès blancs, en liberté. Appelées Blue Mountains à cause de la brume bleutée dégagée par les eucalyptus, les fameuses montagnes culminent en un gigantesque plateau à 1100 m d’altitude émaillé de vallées creusées dans la pierre au fil des millénaires. Parmi les très nombreuses randonnées possibles, nous avons choisi de parcourir 2 sentiers faciles et pas trop longs pour les enfants, soit The Three Sisters et The Prince Henry Cliff Walk, un chemin qui part de Echo Point jusqu’au Scenic World (pour info, le premier sentier peut se faire en poussette mais pas le second). Echo Point est en réalité une succession de plateformes offrant une vue impressionnante sur la Jamison Valley. The Three Sisters sont d’immenses formations rocheuses qui dominent l’ensemble. Pour la petite histoire, une légende aborigène raconte que 3 sœurs ont été transformées en pierre par leur père afin de les protéger des avances de 3 jeunes hommes, mais le sorcier serait mort avant de leur rendre la vie...;-).
Les clichés qui suivent donnent une idée des paysages que nous avons vus mais ne reflètent malheureusement pas aussi bien la perspective incroyable que nous avions sous nos yeux... Nous avons profité d’une matinée nuageuse pour aller au Featherdale Wildlife Park aux environs de Sydney (1h en train + bus). Bien que nous ne raffolions pas vraiment des zoos car nous préférons largement observer les animaux en liberté dans leur milieu naturel, nous avons cédé aux demandes insistantes des enfants qui voulaient voir kangourous et koalas à peine débarqués en Australie. Nous avons donc choisi ce parc animalier qui a le mérite de proposer une faune typiquement australienne et de favoriser l’interaction et la proximité avec les animaux. De beaux moments, notamment lorsque nous avons pu caresser les koalas, douces boules de poils…de vraies peluches. Les wallabies et kangourous qui se baladent en semi-liberté dans le parc sont adorables et très appréciés aussi; beaucoup d’oiseaux, certains en liberté d’autres en volières, des autruches, un énorme crocodile de mer, des émeus, des diables de Tasmanie, des dingos, des reptiles ou encore des wombats ont fait le bonheur des enfants. Un petit aperçu en photos.
Photo carte postale pour vous en mettre plein les yeux dès notre arrivée à Sydney.
Temps splendide (beau et chaud) qui nous a permis de découvrir la ville et ses environs que nous avons arpentés en bus, ferry et train (pass multi 3 vraiment intéressant). Nous avons flâné dans les Royal botanic gardens (gratuits), créés en 1816 pour servir de potager à la colonie. L’ambiance y est détendue et le parc est un véritable havre de paix qui nous éloigne de l’agitation urbaine du centre-ville. Nous avons beaucoup aimé la pancarte qui nous accueille à l’entrée : « Prière de marcher sur les pelouses, nous vous invitons aussi à sentir les roses, à prendre les arbres dans vos bras, à parler aux oiseaux et à pique-niquer sur l’herbe ». Des mots que nous avons pris au pied de la lettre :-). Le Mrs Macquarie Point offre une vue splendide sur le pont et l’opéra au couché du soleil en plus d’être une belle promenade à travers les jardins qui abritent de nombreux oiseaux en liberté comme des perruches au plumage très coloré et des cacatoès, reconnaissables à leur crête jaune. Vue magnifique de l'opéra de Sydney avec sa silhouette si caractéristique. Nous réalisons encore une fois la chance que nous avons de nous retrouver devant un tel monument, sans doute le plus célèbre d’Australie. Pour la petite histoire, l’architecte danois Jorn Utzon se serait inspiré de quartier d’oranges, de cœurs de palmiers, de coquilles d’escargots et de temples mayas… Nous, nous avons trouvé que l’opéra ressemblait davantage à un coquillage J. La vue est saisissante quelque soit l’angle sous lequel il est observé, mais je crois que la plus belle approche se fait par le ferry, en arrivant ou en quittant Circular Quay (qui accueille de nombreux quais pour les ferries, les bus, les trains et les imposants bateaux de croisière; historiquement, c’est aussi le lieu de développement de première colonie européenne). C’est ce que nous avons fait en rejoignant la paisible et décontractée ville de Manly, nichée sur une petite péninsule entre l’océan et la baie de Sydney. Nous n’avons parcouru que le Corso, une rue piétonne bordée des petits restos, fast-food et boutiques de surfeurs et avons goûté aux vagues salées de Manly Beach, une belle grande plage servant davantage de terrain de jeu aux surfeurs débutants qu’à la baignade. Nous arrivons à la fin de notre séjour au pays des Kiwis; nous avons été totalement conquis par la Nouvelle-Zélande, la gentillesse de ses habitants, la beauté de ses paysages et l’accessibilité de sa faune marine… Nous aurions aimé rester plus longtemps car nous avons dû faire des choix et beaucoup d’endroits ont été mis de côté. Un pays fantastique à découvrir avec les enfants mais qui a explosé notre budget! Nous avons trouvé que tout était vraiment très cher, tant la nourriture que les activités. À titre d’exemples, 4 $ pour un café, 2,25 $ le litre d’essence, les activités sont hors de prix (musée à 100 $ pour la famille, sorties en mer à plus de 200 $). Sur un budget prévu de 5200$, nous nous en sortons avec une note salée de 6500$ (hors billets d’avion). Mais au final, ça valait vraiment le coup car ce n’est pas demain la veille que nous reviendrons ! L’expérience « camping-car » s’est avérée plutôt mitigée : vraiment bien pour se déplacer en transportant notre maison (ça évite de faire et défaire nos sacs) avec nous partout mais la conduite (nous avons parcouru 2200 km) est difficile, laborieuse parfois car il y a beaucoup de routes côtières ou de montagne et inconfortable, bruyante (tout tremble!) pour les enfants, à l’arrière (ils ne voyaient pas le paysage correctement – fenêtre trop haute – et ça bougeait beaucoup). Par ailleurs, il n’est pas toujours possible de s’arrêter partout pour passer la nuit, tout est réglementé et c’est différent d’une région à une autre voire d’une ville à l’autre; nous avons dû nous renseigner souvent dans des I-Site pour connaître les emplacements gratuits et autorisés. Toutefois, en dehors des trajets, les enfants ont adoré et ce type de transport est un très bon moyen pour découvrir le pays. Chapeau bas pour Greg qui s’en est très bien sorti! Je n’étais pas vraiment rassurée les premiers km (conduite à gauche en plus du monstre à conduire)et nous avons eu quelques frayeurs mais tout le voyage s’est super bien passé : belle conduite, pas d’accident, pas d’ennuis avec le camping-car que nous avons rendu en excellent état! (même le marche pied était encore intact J). Et si c’était à refaire… - nous relouerions un camping-car mais plus confortable pour les passagers, à l’arrière; - nous supprimerions certainement une île; nous avons beaucoup roulé et quelques fois, nous aurions vraiment préféré nous reposer plus longtemps à un endroit. Nous avons adoré l’île du Nord, la région de Rotorua surtout ; nous sommes descendus dans le Sud surtout pour observer la faune marine (aucun regret bien sûr car nous avons été chanceux- pingouins, phoques, baleines, albatros et dauphins-, mais beaucoup de route quand même d’autant plus que la traversée coûte très cher - 500$). - Si la mer est agitée (Kaikoura) ou si le voilier sur lequel vous êtes partis en excursion voir les dauphins sort ses voiles (Paihia)… prenez une très forte médication pour le mal de mer...ou un seau J - Pourtant décrit comme particulièrement accessible, nous n’avons pas trouvé le parc Abel Tasman adapté pour les familles avec des enfants (longues randonnées, impossibilité de faire du kayak de mer, etc.)…dommage car les paysages sont splendides. Top 5 des activités préférées des enfants en Nouvelle-Zélande: 1) Observation des dauphins et baleines 2) Kayak de mer 3) Baignade dans les sources d’eau chaude 4) Observation des phénomènes géothermiques (geysers, etc.) 5) Musée (Auckland et Wellington)et randonnée à Rangitoto Island Pour finir… Non! Nous n’avons pas vu de Hobbit ! (si ce n’est notre Juju), mais plein de paysages nous rappelant les films. Voici 2 vidéos que nous n'avons pas eu le temps de poster plus tôt: la première sur la fin de notre découverte de l'île du Nord - Waikanae Beach et la traversée en ferry de Wellington à Picton, la seconde résume en images la sortie en kayak de mer à Kaiteriteri, proche du parc d'Abel Tasman. Enfin, nous arrivons à Kaikoura pour un tête-à-tête animalier avec la faune marine très présente et observable dans cette région du pays. Nous avons, encore une fois, été plus que gâtés! Tout d’abord, sur le chemin, juste avant d’arriver à Kaikoura (Ohau bay) puis à l’extrémité de la péninsule (Point Kean), nous avons pu voir de très près des phoques à fourrure qui paressaient sur les rochers; les enfants ont tripé sur les bébés phoques, adorables! Et sur les rochers, nous avons même trouvé notre souvenir de Nouvelle-Zélande si recherché : une paua, un coquillage ovale et nacré, parfois aux teintes bleutées. Les Maoris considèrent la paua comme un trésor; la nacre de ce coquillage est souvent utilisée pour représenter les yeux des sculptures et est associée aux étoiles représentant les yeux des ancêtres observant le monde depuis le ciel nocturne. Après les phoques, les dauphins! Et oui, nous avons tellement adoré l’expérience à Bay of Islands que nous avons remis ça à Kaikoura bien que la mer soit un peu agitée ce jour-là (je vous passe mon mal de mer…Maxime se fera certainement un plaisir de relater cette sortie avec moultes détails J). En tous cas, nous avons été chanceux! Beaucoup de dauphins très joueurs qui nous ont offert un festival de sauts et de pirouettes, plusieurs albatros aux ailes immenses qui ont survolé le bateau et – cerise sur le gâteau – une magnifique baleine qui nous a montré ses deux nageoires, son ventre et sa queue. Trop beau! À bord du ferry Kataki de la compagnie Interislander, nous traversons le détroit de Cook et parcourons 92 km de paysages sublimes entre Wellington et Picton, notamment le passage à travers le Queen Charlotte Sound, les fjords de l’île du Sud; et comme une image vaut mille mots… (chanceux, vous en verrez plus d’une J). Après avoir serpenté le long de la côte jusqu’aux environs de Nelson, nous avons déniché un emplacement impeccable pour passer la nuit, au port de Motueka. Abel Tasman National Park (ou presque!) Au programme, le parc national Abel Tasman pour faire du kayak de mer. Nous aurions aimé en faire en famille…malheureusement, les enfants étant trop jeunes, nous avons dû abandonner l’idée de louer des kayaks dans le parc. Par contre, nous avons pu en faire à partir de Kaiteriteri grâce à la seule compagnie qui acceptait les enfants à partir de 8 ans –Kaiteriteri Kayak Abel Tasman –www.seakayak.co.nz (généralement, c’est à partir de 12 ou 14 ans que le kayak de mer est autorisé). Greg et les enfants sont donc partis pagayer avec un super guide-accompagnateur pendant 2 heures le long des magnifiques plages de sable blanc baignées par des eaux limpides. Expérience géniale! Ils ont même vu des pingouins! Direction Kaikoura par le Nelson Lakes National Park et les vignobles du Marlborough
Parc sauvage, le Nelson Lakes national parc est centré sur le lac Rotoiti, à la lisière d’une forêt de hêtres, avec des montagnes de grauwacke en toile de fond. Encore une fois, nous nous retrouvons entourés de paysages somptueux pour passer la nuit. Les grands et Greg en profitent pour faire une petite rando de nuit, espérant croiser sur leur chemin le très rare kiwi. C’est raté! Par contre, la virée nocturne a beaucoup impressionné les enfants : en évoluant en silence et dans le noir, armés de leurs lampes de poche, ils ont pu entendre les battements d’ailes de hiboux et des cris d’oiseaux surprenants! De quoi les effrayer un peu avant d’aller au lit J. Nouveau départ, nouveaux paysages! Nous partons pour le sud de l’île du Nord, direction Wellington afin de prendre le ferry et passer sur l’île du Sud. Nous traversons encore des paysages splendides, vraiment, nous en avons plein les yeux! Je garde constamment l’appareil photo dans les mains et sur les genoux et je peste de ne pas pouvoir m’arrêter plus souvent sur le bord de la route. Collines verdoyantes parsemées de moutons à perte de vue, montagnes, lac Taupo et au loin, les 3 hauts volcans en activité (Ruapehu, Ngauruhoe et Tongario)…ça n’en finit plus! Nous traversons aussi un plateau désert à 1000 m d’altitude pendant plusieurs km avec plein de touffes d’herbes battues par le vent que nous avons d’abord prises pour des moutons! Vue sur le Mont Ruapehu (sommet enneigé) en passant... Enfin, après presque 5 heures de route, nous arrivons à Waikanae pour passer la nuit sur un emplacement gratuit. Le site est superbe, nous nous trouvons dans une réserve ornithologique (Waimanu Lagoons) en bord de mer, avec Kapiti Island en toile de fond. Il s’agit d’une réserve protégée sur laquelle prospèrent de nombreux oiseaux et plein d’animaux car l’île est dépourvue de prédateurs; nous aurions bien aimé y passer la journée mais il fallait réserver le ferry et l’accès sur l’île à l’avance car le nombre de visiteurs est très limité…tant pis! Nous avons tout de même profité de la Kapiti Coast qui dégage un charme fou avec ses grandes plages peu fréquentées …trop beau…mais tellement venteux! Courte escapade à Wellington
Nous avions prévu de prendre le ferry pour l’île du Sud le lendemain…mais nous n’avons pas réservé et il n’y avait plus de places disponibles pour notre gros camping-car. Nous avons donc dû improviser et trouver un autre emplacement pour passer la nuit, proche du ferry (l’embarquement étant prévu à 7h00 le lendemain). Du coup, après avoir réglé nos petites affaires (essence, épicerie, vidange des eaux usées, emplacement pour la nuit, finalement trouvé en ville, sur un parking, entre l’embarcadère du ferry et le musée national…50$, accès aux douches, wifi, électricité, super bien situé mais très bruyant ), nous sommes allés passer l’après-midi à Wellington, capitale culturelle de la Nouvelle-Zélande aussi surnommée Windy Welly à cause du vent qui souffle à longueur d’année; direction le front de mer et le très réputé et conseillé musée national Te Papa, dont le nom signifie « boite aux trésors » en maori. Et c’est vraiment le cas car en plus d’être gratuit, il est fantastique : beaucoup d’expositions interactives, amusantes et pleines de surprises. Il abrite notamment une immense collection d’objets maoris, des espaces de découvertes pour les enfants, des sections liées à l’histoire naturelle, à l’environnement et à l’histoire de la Nouvelle-Zélande. Génial!! Les enfants se sont régalés et les parents se sont reposés J. Fidèles lecteurs, c’est avec un léger décalage par rapport à notre calendrier (dû à l’indisponibilité du réseau Internet dans les coins que nous visitons) que nous vous faisons enfin parvenir nos dernières activités en Nouvelle-Zélande, toujours sur l’île du Nord : MISE À JOUR - 1er décembre 2013 : Ajout de la vidéo de Wai-O-Tapu. De Bay of Islands, nous partons pour la péninsule de Coromandel, réputée pour ses côtes découpées et ses îles au large, taillées à coups de serpe. La route est longue mais les heures défilent rapidement pour les enfants qui regardent des films dans le camping car ;-).Tant mieux car il y a pas mal de lacets; ils n’ont pas vraiment profité du paysage mais au moins, ils n’ont pas vu le temps passer. Nous avons fait une longue pause pour déjeuner à Orewa, sur une jolie plage. La route qui mène à la péninsule est vraiment belle, les paysages sont très variés, nous traversons de vertes collines, de belles forêts et gravissons quelques cols en montagne avec des vues splendides en contrebas. Les photos ne sont pas toujours très nettes car elles ont été prises en roulant mais elles donnent un aperçu des paysages que nous avons traversés. Certaines rappellent parfois les paysages du Seigneur des Anneaux J. Enfin arrivés à la péninsule de Coromandel, nous espérons trouver un emplacement gratuit et autorisé dans la petite ville de Tairua pour passer la nuit. Pari réussi! L’endroit est vraiment bien, joli vue, rue peu passante et accès à la mer par une immense plage de sable, Ocean beach. Un coin super agréable…que nous devrons par contre quitter le lendemain avant 7h30. Nous avons passé la journée sur la côte Est de la péninsule. Au programme, la magnifique crique de Cathedral Cove avec son arche de pierre et sa cascade, puis Hot Water Beach pour un jacuzzi improvisé sur la plage, en creusant nous-mêmes un trou avec nos pelles. En effet, pendant 2 heures avant et après la marée, il est possible d’accéder à une zone sablonneuse au milieu de la plage où des eaux chaudes affleurent juste sous la surface. L’expérience aurait été chouette mais lorsque nous sommes arrivés sur place, la marée était haute. Mauvais timing, nous avons privilégié Cathedral Cove à marée basse tôt le matin, avec le soleil et moins de monde. Impossible donc de creuser notre trou…tant pis! De toute façon, il s’est mis à pleuvoir et les enfants avaient des devoirs à rattraper J. En tout cas, notre escapade à la crique a été un succès! Le chemin de rando (45 min) qui mène à l’arche est vraiment joli et l’arrivée sur la plage...superbe! Dommage que, comme bien souvent, les photos ne reflètent pas aussi bien la beauté des paysages que nous avons devant les yeux. Le lendemain, direction Roturoa, au centre de l’île du Nord. Si l’activité volcanique caractérise cette région et son paysage, c’est bien ici qu’elle se manifeste avec le plus de force. En effet, geysers, eaux thermales fumantes, émanations de souffre et bain de boue bouillonnant sont courants dans la région. Il s’agit d’une des zones géothermiques les plus actives de Nouvelle-Zélande. Notre point de chute pour les 3 jours à venir sera le Waikite Thermal Hot Pools, un centre thermal sans prétention (et c’est exactement ce que nous apprécions) qui propose aussi des emplacements pour camping-cars et tentes. Perdu au milieu de la Waikite valley parsemée de petites collines verdoyantes…et de moutons, le centre nous offre l’occasion de profiter pleinement des sources chaudes géothermiques en nous baignant dans différents bassins thermaux en plein air : un pur bonheur et un agréable moment de détente pour toute la famille. Le site est situé à 50 m de la source bouillonnante où l’eau jaillit à 95°C; nous pouvons longer la rivière fumante le long d’un petit sentier aménagé très sympathique. Finalement, un petit mot sur notre camping : c’est un vrai petit coin de paradis en pleine nature. Le cadre est vraiment joli et le libre accès aux bassins est vraiment un must. Aujourd’hui, nous passons une bonne partie de la journée au Wai-O-Tapu (qui signifie « eau sacrée ») Thermal Wonderland. Le nom sonne un peu Disneyland mais le parc est un bon moyen d’observer de près tous les phénomènes volcaniques et géothermiques spectaculaires de la région. La sortie est réussie et nous avons eu droit aux eaux frémissantes et pétillantes, aux mares multicolores aux teintes les plus vives, aux bassins de boue bouillonnants, aux cratères, aux fumerolles et au super geyser… stupéfiant! Bien que l’air soit par endroit saturé de soufre, la balade est vraiment agréable et le sentier bien aménagé. Il faut compter 2h aller-retour, mais ça en vaut la peine car encore une fois, beaucoup de manifestations géothermiques sont observables bien que la zone thermale accessible au public ne soit, en réalité, qu’une petite partie de la réserve naturelle déclarée la plus grande zone d’activité thermale de la région volcanique de Taupo. Nos préférés (notez les noms donnés aux phénomènes J) : 1) le bain du diable, un grand cratère aux contours déchiquetés qui contient au fond une eau naturelle de couleur étonnamment vert fluo. Et plus elle est verte, plus il y a d’arsenic. 2) la palette de l’artiste, une grande étendue d’eau dont les couleurs ont une variété de teintes qui dépendent des piscines, chaudes ou froides, et des fumerolles sifflantes. Les couleurs changent constamment selon les niveaux d’eau ou la direction du vent. Journée exceptionnelle…encore. Nous ne cessons de nous en prendre plein les mirettes depuis que nous avons quitté Montréal et nous avons vraiment l’impression que chaque jour est encore plus génial que le précédent! Journée exceptionnelle c’est vrai (et pas seulement parce que c’était mon anniversaire - j’en profite pour remercier les pensées de nombres d’entre vous J) car nous avons passé la journée en mer à bord d’un catamaran de 15 m à sillonner entre les quelques 150 îles vierges de Bay of Islands, au Nord de l’île du nord (Bay of Islands, qui porte bien son nom du coup). La baie est splendide, les paysages sont à couper le souffle, les eaux turquoise; c’est magnifique, surtout sous le soleil. Mais le plus attendu, pour toute la famille, c’est la rencontre avec les dauphins, là encore dans leur milieu naturel et en toute liberté. Et nous avons été choyés! Une heure à observer les dauphins en pleine chasse, faisant des sauts, passant juste sous le bateau ou nageant devant la proue du catamaran. Les enfants n’en croyaient pas leurs yeux, les dauphins passaient parfois juste sous leur nez. Un spectacle magique! Le reste du temps a été consacré à la détente, à bord du voilier (j’ai découvert que j’avais le mal de mer…) et à profiter d’une belle plage sur une des îles inhabitées (eau turquoise, sable fin, coquillages et lagon pour vous planter le décor). Bref, des moments inoubliables que nous partageons avec vous en vidéo. Temps magnifique au réveil de la seconde journée : parfait pour découvrir l’île de Rangitoto située à 25 min de bateau d’Auckland. Le coût pour une famille est de 72$ pour la traversée aller-retour en ferry; c’est raisonnable compte tenu de l’état des sentiers et de la préservation de l’île. En effet, Rangitoto Island est protégée pour préserver l’équilibre écologique des lieux. S'élevant sur les eaux du golfe, Rangitoto est le plus grand et le plus jeune des cônes volcaniques de la région d'Auckland, né il y a seulement 600 ans. Le paysage est très particulier: les pentes du volcan sont composées de scories volcaniques (roches de lave, sorte de morceaux de magma finalement); l'île est en effet noire et rocailleuse. Pourtant, la flore est étonnamment abondante (dont la plus grande forêt du monde de pohutukawas, connus pour être l'arbre de Noel en Nouvelle-Zélande, avec ses grappes de fleurs rouges). La faune, par contre, est peu diversifiée; nous avons vu beaucoup d'oiseaux mais pas le fameux kiwi (qui est est présent sur l'île mais qu’il est pratiquement impossible d’apercevoir). Le nombre limité de visiteurs durant le jour et l’absence de résidents permanents participent à la préservation de cette île unique.
Par ailleurs, la vue au sommet est tout simplement fabuleuse! Il faisait vraiment beau et nous avons pu apprécier les environs : toute la baie d’Auckland et ses îles avec de beaux contrastes de couleurs. Pour le côté pratique, les sentiers sont plutôt faciles pour des adultes, plus ardus pour de jeunes enfants. Toutefois, plusieurs sentiers sont proposés avec un niveau de difficulté allant du très facile (mais plus long) au plus compliqué (plus court, mais avec des pentes plus raides sur des chemins glissants). Il faut au moins 2h aller-retour pour atteindre le sommet et revenir au quai. Quoi qu’il en soit, bien que nos 2 grands aient râlé un peu en début de rando et que notre Juju ait dormi 45 minutes sur le dos de maman, ce fut une journée fantastique avec des paysages inoubliables et uniques; des eaux turquoises, des îles variées, une végétation particulière et une vue de la baie d’Auckland parfaite pour apprécier les lieux. Toute la famille a adoré la balade sur Rangitoto Island et la traversée en ferry a été appréciée des enfants. Honolulu - Auckland, 9 h de vol que nous n'avons pas vues passer avec une arrivée en Nouvelle-Zélande vers 5h45. Première étape, Auckland pour quelques jours et découverte des environs. Le musée d'Auckland - Tamaki paenga hira. Le mauvais temps était au programme aujourd'hui, nous avons donc décidé d'aller visiter le musée d'Auckland pour un premier contact avec la culture maorie, de manière assez ludique pour que les enfants apprécient un minimum :-). Bonne pioche! le musée est thématique et consacre un niveau (il y en a 3) à chaque thème: 1) la culture maorie - les peuples du Pacifique; 2) un musée d'histoire naturelle; 3) un musée de la guerre. Nous n'avons pas fait le troisième étage et avons préféré nous consacrer aux deux premiers. Vraiment bien! Beaucoup d'objets maoris artisanaux et historiques, d'explications et d'expériences interactives. La collection comprend notamment un canoë de guerre long de 25 m et une maison commune maorie sculptée grandeur nature dans laquelle il est possible de déambuler. Il y a aussi une fascinante exposition consacrée au champ volcanique avec une simulation d'une éruption dans la baie d'Auckland. Nous avons particulièrement aimé les espaces spécialement aménagés et pensés pour les enfants. Génial! Pour couronner le tout, nous sommes allés voir une représentation des différentes danses Maories et leur signification, dont le fameux haka; une belle performance, un spectacle culturel maori intéressant (danses, costumes traditionnels et musique) qui dure 30 minutes, très appréciée de nos 3 loulous et dont nous vous avons gardé quelques morceaux en vidéo (le haka se trouve à la fin de la vidéo). Seul bémol, nous savions que la représentation était payante, mais l'entrée du musée n'est pas gratuite pour les non-résidents, comme beaucoup le pense, et la visite du musée nous a allégé le porte-monnaie de 100$ :-(, c'est pas donné mais ça en valait tout de même la peine pour apprécier et découvrir la culture maorie. Pour notre séjour à Hawai’i, nous avons choisi l’option location d’appartement et de voiture. Nous logeons à Waianae dans un appart vraiment agréable assez grand pour nous 5 avec 2 chambres, piscine et spa (le panorama ci-dessous montre la vue de l'appartement). Le grand luxe J. Nous avons adoré cette partie de l’île, plus locale.
Nous n’avons pas testé beaucoup de resto car nous avions la cuisine…mais nous sommes tombés par hasard sur Lanikai Juice et son voisin dont je ne me souviens plus du nom à Haleiwa, sur la côte nord, un coin à surfer avec une ambiance très cool :-). Les deux sont de bonnes adresses, le premier propose des jus de fruits pressés à la minute, très savoureux, et le second des sandwichs bons et copieux dont on choisit les ingrédients. Nous avons adoré Hawai'i, une étape qui n'était pas vraiment prévu mais qui nous a été difficile de quitter ...un endroit paradisiaque et une belle surprise. Le temps nous a manqué, nous aurions aimé découvrir d'autres endroits car il a beaucoup de chose à faire (plages, snorkeling, rando, chutes d'eau, etc.) sans parler des autres îles à visiter, notamment Big Island et ses volcans. En tous cas, cette destination a été plus qu'appréciée par toute la famille à l'unanimité! Nous devions quitter l’apartement à midi, rendre la voiture à 17h, et être à l’aéroport à 18h pour un vol vers Auckland à 21h…comme il fallait occuper notre après midi, nous avions 3 options : 1) la plage (mais pas génial avant un vol de 9h – eau salée et linge mouillé…on abandonne); 2) le Diamond Head à escalader (mais porter Juliette sur le dos sous un soleil de plomb pendant 2h..pas génial non plus); 3) Pearl Harbor (franchement pas prévu au programme mais sur le chemin de l’aéroport et en partie à l’ombre …sans parler de la page d’histoire : c’est cette option que nous avons choisie, et nous ne le regrettons pas! Nous n’avons fait que la partie gratuite mais très bien documentée, beaucoup de choses à voir. Même les enfants ont apprécié, c'est dire!
Des tortues!! Laniakea Beach (côte nord) et Pokaï Beach ( Waianae). En route pour le Nord de l’île ce matin du 17 novembre, anniversaire de Maxime. Une belle journée en perspective direction Laniakea Beach pour observer les tortues marines de très très près si nous avons de la chance. Et de ce côté-là, nous avons été gâtés! Arrivés tôt sur le site après une bonne heure de route, nous avons eu droit à LA tant espérée tortue qui sort de l’eau pour venir se dorer sur le sable au soleil. Le spectacle est tout simplement génial. Et la voir nager dans l’eau alors que nous sommes juste à côté…trop beau! C’est dans de tels moments que nous nous disons tous que nous avons de la chance, pouvoir observer de si beaux animaux en toute liberté et dans leur milieu naturel…c’est fantastique! Nous avons réussi à capturer quelques instants magiques en photos et vidéo… Sur le chemin du retour, nous nous sommes arrêtés à la plantation d’ananas Dole pour savourer une glace à l’ananas qui en vaut vraiment la peine! Nous n’avons pas visité la plantation qui ressemblait davantage au Disney land de l’ananas…c’est fou ce qu’il est possible de trouver comme produits dérivés!! Les Japonais adorent!...nous moins J.
Direction la pointe ouest de l’île pour passer la journée dans la baie de Hanauma constituée par un ancien cône volcanique. Nous partons très tôt car c’est à plus d’une de route de Waianae et nous voulons éviter les embouteillages d’Honolulu. Sur le chemin, nous avons eu droit au lever de soleil J. La baie de Hanauma comprend une belle plage de sable fin et de magnifiques fonds marins dans lesquels nous avons pu observer des centaines de poissons multicolores rien qu’avec un masque et un tuba. Dommage par contre que la majorité des coraux soient morts dans la partie accessible au public (malgré des efforts de sauvegarde et de protection de la nature bien visibles) et qu’à partir de 10h, le site soit envahi de monde (notamment de petits couples de Japonais venus passer leur lune de miel…). Quoiqu’il en soit, le cadre est splendide, le soleil était présent et l’eau très agréable; les enfants se sont régalés, même Juju a pu apercevoir de beaux poissons. Je ne pensais pas en voir autant et si différents les uns des autres! Un aquarium géant dont nous vous donnons un petit aperçu dans cette vidéo prise avec notre appareil aquatique, test réussi! |
Greg & Van
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