Finalement, nous avons aussi mis de côté notre excursion vers Flamingo, par manque de temps surtout et fatigués de faire de la route…mais sans regret du tout.
Pour nous rendre au Sud de la Floride (Florida City), nous avons pris la route 41 qui traverse deux parcs naturels : le très connu Everglades National Park et le Big Cypress National Preserve, moins visité (et pour cause, tout le monde se rue vers les Everglades…qui jouit tout de même d’une renommée internationale : réserve de la biosphère, inscrite sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO). Évidemment, on a privilégié le Big Cypress en se disant que, si nous avions le temps, on se ferait les Everglades depuis Florida City, en suivant la route jusqu’à Flamingo. Le Big Cypress National Preserve donc : génial, sauvage à souhait, beaux paysages parfois très similaires aux Everglades et la faune…que dire! des alligators en pagaille! En fait, comme on nous l’avait suggéré, nous avons suivi la route 41 et surtout, bifurqué sur la droite en prenant la route 94 (Loop road Big Cypress National Preserve) ce qui ne rallonge pas trop le trajet pour autant…enfin, c’est sans compter les nombreux arrêts pour prendre LA bête sous toutes les coutures…j’ai nommé l’alligator bien sûr, la star du coin…en même temps, c’est pour lui est venu. Nous en avons vraiment vus beaucoup, roupillant juste au bord de la route ou glisser silencieusement dans les petits cours d’eau…il y en a partout! Si bien qu’arrivés à mi-chemin de la boucle, on ne s’arrêtait même plus. Nous avons aussi vu de nombreux oiseaux : aigrettes, hérons, frégates, spatules rosées, ibis, faucons, aigles et autres rapaces. Faut dire qu’avec plus de 300 espèces de volatiles qui nichent dans le coin, on a de bonnes chances d’en apercevoir! Mais vraiment, c’est une vraie bonne idée que de passer par là, d’autant que la route est très praticable et peu empruntée. Du coup, comme nous en avons eu plein les yeux, nous ne nous sommes pas arrêtés à la très réputée mais surtout très chère et très bondée (un monde fou, le parking débordait) Shark Valley, conseillée par tous les guides, qui se trouve dans les Everglades (adultes : 24$, enfants : 12.75$...ce qui correspond aux prix d’accès au parc). Zappé aussi le tour en hydroglisseur… trop de monde, trop d’attente, pis pas donné (environ 40$ par adulte et 20$ par enfant pour 1 heure). Il y a plusieurs entreprises privées le long de la route qui proposent des excursions, c’est vraiment l’attraction du coin… mais nous avons passés notre chemin.
Finalement, nous avons aussi mis de côté notre excursion vers Flamingo, par manque de temps surtout et fatigués de faire de la route…mais sans regret du tout.
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Près de Fort Myers, en partant de Sanibel. 1$ l’heure, on paye juste pour le stationnement. Nous avons adoré cette balade au cœur de la forêt, sur un sentier en bois légèrement surélevé, sécurisé et accessible aux poussettes. Presque 2 heures à observer vraiment tranquillement toutes sortes d’animaux dans un environnement très diversifié : marais, forêts, étangs, mangroves, etc. Nous avons vu alligators, tortues, beaucoup d’oiseaux (hérons, aigrettes, ibis, aigles à tête blanche entre autres), sangliers, écureuils…mais pas de lynx malheureusement. Un vrai coup de cœur! Pour info, il est possible de voir des lamantins dans la région au Lee County Manatee Park mais nous l’avons laissé de côté car nous avions été gâtés au Blue Spring State Park, à Orange City.
Note sur le surprenant magasin d’antiquités Sanibel Islander Trading Post, sur Periwinkle Way, souvent évoqués par les guides. Surprenant, c’est bien le mot! Une caverne d’Ali Baba oui! On y trouve des milliers d’objets anciens de toute sorte à l’effigie des régions des États-Unis, c’est vraiment rigolo et on y resterait des heures.
MAIS, attention avec des enfants (heu…je dirais au moins jusqu’à 18 ans…), qui ne sont vraiment pas les bienvenus; d’ailleurs, on nous met bien en garde dès notre arrivée, c’est clairement écrit sur la porte (ça donne le ton), sans parler du fait qu’on se sent vraiment surveillés ensuite. C’est dommage, car bien que ce ne soit pas donné, la visite est vraiment marrante et on serait bien reparti avec un petit souvenir. Comme notre appartement ne se trouvait pas bien loin de cette plage réputée (à l’extrême sud de Sanibel) nous en avons pas mal profité, d’autant qu’effectivement, c’est une plage sauvage, relativement tranquille et recouverte de coquillages; c’est fou la quantité et la diversité de coquillage qu’on peut trouver! Bien sûr, les plus belles prises se ramassent tôt le matin. Il parait même que les collectionneurs viennent la nuit avec des lampes frontales! Enfin, la plage se repère facilement grâce au Sanibel Lighthouse, toujours en activité. Nous avons vraiment aimé ce petit bout d’île car côté quai de pêcheurs, on y admirait les couchers de soleil, et côté mer (Golfe du Mexique), on a eu la chance d’observer les dauphins en pleine partie de chasse. Impressionnant! Ils rabattent les poissons vers la plage et foncent ensuite dans le tas, dans une eau très peu profonde et à 2 mètres de nous. Un spectacle saisissant dont on ne se lassait pas de 5h30 jusqu’à la tombée de la nuit.
En voiture (5$), en vélo ou à pied (1$ par pers.), la Wildlife Drive propose un circuit panoramique qui permet d’observer la faune notamment toutes sortes d’oiseaux…et des alligators. Nous ne l’avons pas faite car il y avait trop de voitures ce qui ne rendait pas vraiment la balade à pied ou à vélo très agréable.
Du coup, nous avons choisi de faire la Indigo Trail, interdite aux voitures. Super chouette au début avec un petit coin aménagé avec passerelle et tour d’observation au dessus d’une petite rivière. On a pu y observer à souhait hérons, aigrettes, canards et alligators. Vraiment un bel endroit. Par contre, la suite de la balade est très monotone, toute droite et sans grand intérêt malgré qu’elle suive la rivière…nous y avons croisé plusieurs lézards et quelques tortues… mais le retour, à pied, à vraiment été long (6 km A/R). Sur le papier, les îles de la côte ouest nous ont séduits pour leur côté paisible, décontracté, tropical, sauvage sans oublier les belles plages de sable et la faune abondante. Nous avons donc choisi de passer quelques jours sur Sanibel Island, dans une location (Colony Inn) à deux pas de la mer. Presque 1/3 de l’île est protégé par une réserve faunique nationale (le J.N. Ding Darling National Wildlife Refuge). L’ile est accessible par une longue chaussée surélevée de 5 km (Sanibel Causeway) depuis Fort Myers. Attention, pont payant! 6$ par voiture, mais généralement compris dans le forfait lors de la location de voiture. À noter aussi que le coin demeure plutôt cher et qu’il vaut donc mieux penser à se ravitailler avant de prendre le pont. Très sympa Sanibel, on a beaucoup aimé même si, c’est vrai, les enfants ont trouvé qu’il y avait beaucoup de papis-mamies assez chics qui promenaient leurs chiens ou qui cherchaient, le dos courbé pis tout bronzés, des coquillages sur la plage. D’ailleurs, le ramassage des coquillages est sans nulle doute possible l’activité du coin! Malgré tout, c’est une île très agréable où il fait bon se poser quelques jours; nos activités sur l’île se sont limitées à la plage, aux coquillages, aux châteaux de sable et aux balades dans les réserves protégées.
Nous n'avons pas pris l’autoroute mais plutôt une route secondaire en espérant avoir un paysage plus intéressant lors de notre traversée de la Floride d’Est en Ouest… et ce fut le cas, sans rallonger le trajet pour autant.
Nous sommes passés à travers d’immenses vergers d’orangers; en ouvrant nos vitres, on pouvait vraiment sentir la fleur d’oranger, un pur délice. En même temps, la Floride étant le premier producteur nord-américain d’oranges et de pamplemousses, faut dire qu’on s’attendait à en trouver, des orangers! A Viera, 3658, Charlie Corbeil Way; parking gratuit ;-)
Un petit parc peu touristique composé de quatre marais et d’un étang plus profond dans lequel on peut circuler à pied, en vélo ou en voiture. On y a vu de nombreux animaux : plein d’espèces d’oiseaux différentes, une famille de ratons laveurs, des alligators et même un tatou. Vraiment agréable comme promenade, que nous avons faite en marchant. 5$ par voiture C’est tout un contraste avec le centre spatial! En 1963, la NASA confie une bonne partie de ses terrains à une association de protection de la nature qui en fait alors une réserve faunique vouée à la protection de plusieurs espèces animales comme le lamantin, la tortue de mer, l’aigle à tête blanche (bald eagle) et le chat sauvage (ou lynx, qu’on appelle ici bobcat). Le plus simple pour avoir une chance de bien voir les animaux, c’est de suivre une route, la Black point Wild life Drive, une dizaine de km qui s’enfoncent dans les marais. En roulant au pas, ce circuit nous a permis d’observer de nombreux oiseaux (canards, hérons, aigrettes, spatules roses) et des alligators, mais pas lynx ni de lamantins. Vraiment chouet! C’est ici que nous avons vu notre premier alligator, celui qui a eu droit aux plus nombreux clichés… c’était peut-être le seul que nous verrions de nos vacances en Floride, imaginez! Pour terminer la balade dans le coin, nous avons rejoint la longue Playa Linda en espérant faire trempette et quelques châteaux de sable. C’était sans compter le vent côté atlantique : impossible de se baigner, les vagues étaient trop grosses et franchement, il ne faisait pas chaud… mais les touristes en moins, la plage n’était que plus belle, sauvage à souhait, et l’on a pu observer plusieurs pélicans.
Entrée un peu chère mais ça vaut le coup (50$ adultes, 40$ enfants) incluant la visite guidée en bus (environ 2h00) et 2 films Imax de 45 min. Petit retour en arrière pour placer le décor : la conquête spatiale lancée par JFK en 1961 engendre un développement frénétique des équipements de la NASA . Au début du programme spatial américain, tous les lancements de fusées se faisaient à Cap Canaveral, qui est aussi une base de l’armée américaine. Le Kennedy Space center (du nom du président John F. Kennedy…) s’étend aujourd’hui sur Meritt Island, un espace naturel protégé. Attention, le KSC, c’est beaucoup de salles d’expositions et quelques attractions; ce n’est pas un parc d’attractions en tant que tel; du coup, les plus jeunes risquent de trouver la journée longue. Juju, 7 ans, s’est régalée, faut dire qu’il n’y avait pas trop de monde, ce qui évitait les longues files d’attente. Petit conseil : commencez par la visite guidée en bus et parcourez le reste du parc ensuite. Le service de restauration est plutôt cher, évidemment, mais il est possible de rentrer dans le parc avec sa nourriture (ou de sortir du parc puis y revenir) Parmi les activités (attention encore, certaines sont payantes en plus du prix d’entrée), nos préférées ont été le film Imax (généralement avec les voix de personnalités connues – pour nous, c’était Jennifer Lawrence; très beau film) (Imax Theater), la visite guidée en bus (Kennedy Space Center Bus Tour), Atlantis (Space Shuttle Atlantis ) et la simulation d’un décollage de navette (Shuttle launch Experience). Le Shuttle launch Experience reproduit de manière plus ou moins réaliste le lancement d’une navette spatiale à l’aide d’un simulateur qui recrée les sensations ressenties par les astronautes au moment du décollage. Amusant mais pas sensationnel non plus; par contre, juste à côté, un immense pavillon (Space Shuttle Atlantis) abrite depuis 2013 la vraie navette Atlantis, à la retraite après son dernier vol en 2011 et 3 décennies de bons et loyaux services. Là, nous sommes vraiment restés bouche bée, impressionnés par cette navette, mythique. Le Kennedy Space Center Bus Tour nous permet de découvrir les installations de la NASA sur le site de Cap Canaveral, notamment l’imposant Vehicle Assembly Building flanqué du logo de la NASA et du drapeau des États-Unis (assemblage des fusées) ainsi que plusieurs rampes de lancement et le centre de contrôle des lancements. Le bus fait aussi un arrêt à l’Apollo/Saturne V Center où l’on peut admirer la vraie fusée lunaire Saturne V et la reconstitution d’un centre de contrôle permettant de revivre, avec beaucoup de réalisme (on s’y croirai vraiment, bluffant!), le lancement d’Apollo 8 (la première à faire le tour de la Lune) ainsi qu’un film retraçant l’alunage historique d’Apollo 11 et les premiers pas de l’homme sur la Lune en juillet 1961, émouvant.
Parc domanial, entrée : 6$ par véhicule. On trouve plusieurs endroits en Floride pour voir les lamantins notamment à Cristal River où ces étranges mais non moins attachants animaux se regroupent pour passer les mois d’hiver dans des eaux plus chaudes. Mais comme nous n’allions pas si haut dans notre périple, nous avons dû chercher un autre endroit et c’est un peu par hasard que nous sommes tombés sur le Blue Spring State Park, au Nord d’Orlando ((2100 W French Ave, à Orange City). Et nous n’avons pas été déçus! Le cadre est magnifique, vraiment : la rivière (Saint Johns River) aux eaux turquoises, transparentes, limpides, qui nous a d’ailleurs rappelé les cénotes du Mexique, une nature verdoyante, de belles promenades en planches aménagées, un parc sans prétention, peu touristique (beaucoup de familles du coin seulement)…bref, un cadre idyllique. Nous n’étions pas certains de voir des lamantins, icônes du mouvement de préservation de l’environnement de la Floride, mais franchement, nous n’aurions pas regretté d’être venus! Mais nous avons eu de la change! Pour la première fois, nous avons pu observer ce doux géant débonnaire filant lentement dans les eaux claires. Un seul lamantin, mais un spectacle magique. On trouve aussi dans ce parc : des modules de jeux pour enfants, une belle maison historique rénovée et un point de location de canoé/kayak. Il est également possible de se baigner en dehors lorsque les lamantins ne sont pas là, en été.
Depuis les années 60-70, des milliers de Québécois viennent passer l’hiver sous le soleil de Floride : dès les premières neiges, ils sont chaque année 1 million à franchir les 2500 kilomètres qui les séparent de la Floride. Certains coins, comme le comté de Broward, ont pris les noms de « Petit Québec » ou de « Floribec »… où le français est roi!
Paradoxalement, depuis 10 ans que nous sommes au Québec, l’idée ne nous avait pas vraiment traversé la tête. Alors on s’est laissé tenter cette fois-çi. Nous avons essayé de se faire un parcours qui nous ressemble, alliant nature, plage et vie sauvage… loin des boutiques à la mode, des golfs et des parcs d’attractions. Car oui, on ne se mentira pas, la Floride est bien le terrain de jeu des Américains avec ses centaines de parcs d’attractions thématiques dont le on ne peut plus célèbre Walt Disney World, incontournable lors d’un voyage en Floride, encore plus avec des enfants… Mais non, par choix, nous n’irons pas voir Mickey. Afin de réduire un peu les distances (et donc les trajets en voiture avec la marmaille), nous avons privilégié trois villes-étapes pour ensuite rayonner sans trop rouler. Mais la Floride, c’est grand, et nous voulions en avoir un bel aperçu quand même. Bref, voilà notre parcours en trois étapes :
Voilà, fin de notre escapade en Gaspésie; une région que l'on a vraiment beaucoup aimée! Et oui! on confirme: c'est un des coins les plus pittoresques à visiter sur la planète! À la fois la mer et la montagne avec des paysages splendides et diversifiés (falaises, anses, plages, forêt de conifères, toundra, etc.), une faune riche (baleines, phoques, orignaux, renards, cerfs de Virginie, ours noirs, oiseaux marins, oiseaux de proie, etc.), sans parler de la culture, notamment historique que nous avons seulement survolé: des Micmacs aux pêcheurs basques et bretons, des Français, Acadiens, Loyalistes, Anglais et Jersiais… ont transmis à cette région un bel héritage culturel.
On s'est régalés, c'est une destination de choix avec les enfants qui en auront plein leurs mirettes. Et oui, la Gaspésie, on s'y sent bien, vraiment. C'est pas pour rien qu'elle figure comme une destination incontournable dans bien des guides (et on confirme encore...). Et pour cause:
Seul regret, nos papilles n'ont pas profité autant qu'elles le souhaitaient de la Gaspésie "gourmande": nous n'avons pas pu savourer les produits de la mer en visitant les poissonneries et fumoirs; mais bon, on s'est quand même pas laissés mourir de faim et avons goûté aux produits du terroir :-). Étape 6 : Parc du Lac Témiscouata (Sépaq) - Bas Saint-Laurent Pour ne pas rejoindre Montréal d'une traite, comme pour l'aller, nous voulions faire une pause; et pour ne pas refaire le parc du Bic (accessoirement aussi, pour ne pas se re-faire dévorer par les bibittes), nous avons choisi de nous arrêter au parc du Lac-Témiscouata. Nous avons bien fait! On redoutait les moustiques mais nous n'avons pas été embêtés :-). Camping: dans le parc, au bord du lac Témiscouata, secteur de l'Anse-à-William. Les emplacements sont assez séparés les uns des autres mais la foret d'épinettes ressemble davantage à une foret de troncs... c'est moyen; et les sanitaires sont assez loin de certains emplacements. Le plus chouette est le site 10, proche du parc de jeux et des sanitaires. Le parc national est sympa mais nous n'avons pas vraiment pu en profiter à cause du mauvais temps. Toutefois, sous un ciel partiellement dégagé, nous avons fait une randonnée en canot et kayak sur le petit lac Touladi. On s'est réparti les enfants: Papa avec Juju dans le kayak, Maman et les deux grands dans le canot... avec le recul, p'être pas la meilleure idée! on a galéré comme des ânes avec le canot, pas facile de pagayer à contre-courant en plus. On n'avançait pas, on zigzaguait, même avec une ancienne animatrice de canot en vacances qui nous a gentiment donné quelques conseils "Canot 101". Bon, si c'était à refaire, ce serait deux canots reliés par une corde, avec les parents dans le premier et la smala dans le second... On a croisé une famille qui avait choisi cette option; en même temps, tu sentais que c'était pas leur première fois... aux parents, ça pagayait dur! et nous, à côté, on faisait vraiment peine à voir! Quoi qu'il en soit, la balade est très chouette pour l'observations des oiseaux; nous avons vu un pygargue à tête blanche (un genre d'aigle royal) qui nous a offert un super beau spectacle :-). La location ne nous a pas coûté trop cher pour une heure, surtout avec le tarif à 50% en matinée (8.00$ pour le canot et 9.00$ pour le kayak double). Ça valait le coup! Comme le mauvais temps était annoncé pour le lendemain, nous avons finalement écourté nos vacances et sommes rentrés un jour plus tôt... pas drôle le camping sous la pluie, encore moins avec les enfants.
Sur le chemin du retour, nous avons fait notre pause repas à St-Roch-des-Aulnaies (1245, route de la Seigneurie; sortie 430 de l'autoroute 20) chez Mamie Pataterie Gourmande: un délice! une vraie pataterie plus... gourmet, réinventée, délicieuse et avec les produits du terroir. Vraiment une bonne adresse, petits et grands y trouvent leur compte! Nous avons testé le bloc d'oignons au miel, le sandwich au canard ou encore le burger au fromage du terroir, la poutine classique... on s'est régalés! les frites toute simples sont excellentes. Étape 5: Baie des Chaleurs et parc Miguasha (Sépaq) - Gaspésie Pour info, l'eusthenopteron, c' est l'animal emblématique du parc de Miguasha: son rôle dans la compréhension de la transition du milieu aquatique au milieu terrestre chez les vertébrés a valu a cette espèce le titre de "prince de Miguasha". Et Mowebaktabaak , ça signifie grande baie, c'est comme ça que les Micmacs avaient nommé la Baie des chaleurs... nom donné par Jacques Cartier en raison de la brume qui la recouvrait lorsqu'il l'a découverte, avec la fausse impression que l'eau était chaude :-). Nous avons trouvé la route moins jolie, plus habitée et plus touristique depuis Percé. Le côté nord de la Gaspésie, plus sauvage, a vraiment notre préférence... mais c'est une question de goût. Camping: nous posons notre roulotte au Camping de Carleton-sur mer, super bien situé sur un bras de mer que l'on appelait autrefois une barre à choir ;-): d'un côté le barachois, de l'autre, la mer (la Baie des Chaleurs... une des plus belles du monde quand même!). Les emplacements sont grands, séparés par une petite haie, les sanitaires pas trop loin et surtout, un parc de jeux pour enfants immense et super bien arrangé. Les filles se sont régalées jusque tard en soirée! et nous...nous avons pu relaxer (d'où l'intérêt du si fabuleux parc de jeu) face à de très beaux paysages maritimes (il vaut donc mieux prendre un emplacement côté mer, avec accès à la plage, vraiment apprécié... et pas trop éloigné du parc). Concernant les activités, nous n'avons pas fait grand chose: on s'est reposés, on a fait un peu de lessive et de ménage dans la voiture et la roulotte (c'était pas du luxe d'ailleurs!). Histoire de ne pas que glandouiller au camping, nous sommes allés au parc national de Miguasha, à une vingtaine de km seulement. C'est un tout petit parc qui comprend une falaise fossilifère qui constitue donc le cœur du parc de Miguasha, et l'attrait principal de celui-ci. Le parc est également classé patrimoine mondial de l'UNESCO, et pour cause: on y a trouvé (et on y trouve encore) beaucoup de spécimens exceptionnellement bien fossilisés et le site s'avère particulièrement représentatif du Dénovien, et ce, à l'échelle de la planète. Ok, le Dénovien, c'est une période de l'histoire géologique de la Terre connue comme étant l'âge des poissons...Notez comme j'ai bien retenu les infos des petits panneaux explicatifs... Le petit musée présente donc une belle collection de spécimens fossilisés. La visite guidée est également intéressante mais nous, ce qu'on voulait surtout, c'est aller fouiller, gratter, manipuler les pierres et espérer trouver un trésor... vieux de plusieurs millions d'années. Pour ce faire, nous devons descendre jusqu'au pied de la falaise, écouter le guide qui nous apprend plein de choses super intéressantes sur la falaise, la géologie, les techniques de fouille, les fossiles et tout et tout (super clair en passant et à la portée des plus petits aussi, vulgarisation au top)... par contre, difficile de trouver des fossiles, voir impossible car nous avons des consignes très strictes: ne pas ouvrir les pierres (juste les soulever), ne pas les déplacer, etc... disons que pour les enfants, c'est pas super drôle et trouver des fossiles s'avère vraiment difficile. Comme nos recherches ont été vaines, on s'est dit qu'une petite balade nous changerait les idées: nous avons donc suivi le petit sentier qui longe la côte parsemé de panneaux explicatifs sur l'histoire de la vie sur Terre (pas mal), mais à la fin du dernier panneau (donc celui des premiers hommes) le sentier continue on ne sait où... trop hasardeux et peut-être trop long pour nos pattes fatiguées, nous retournons donc vers le musée via un chemin plus large, parallèle au sentier.
Bref, un peu déçus... Miguasha sans trouver de fossiles, c'est moyen... mais le parc vaut tout de même le détour, voir de vrais beaux fossiles, c'est assez chouette :-). Mais à côté des ours, des baleines, des phoques et des orignaux... forcément... ça fait plutôt pâle figure...! Nous reprenons la route en terminant notre boucle gaspésienne en passant par la vallée de la Matapédia. Et avant de quitter Carleton-sur -mer, petit arrêt: - à la boulangerie/pâtisserie La Mie Véritable (au 578, boulevard Perron), encore meilleure que celle de Percé: viennoiseries excellentes et boulanger charmant. - à la très connue et reconnue microbrasserie Le Naufrageur (586 du même boulevard Perron) pour faire le plein de bibines du terroir :-). Et durant notre séjour à Carleton, repas italien au restaurant Tosca (toujours même boulevard, au 574): cuisine délicieuse, belle vue et gentillesse du propriétaire... ah!! ça change des soupes en boite, des pâtes et des poutines... :-). Bon, on reprend la route maintenant...la vallée de la Matapédia: pour couper le trajet et pique-niquer, nous faisons une belle pause au site des Chutes et Marais situé à Causapscal qui offre l'opportunité aux voyageurs de passage que nous sommes d'aller observer les saumons. Oui, oui, les saumons! Des centaines de ces poissons sont retenus dans une fosse qui permet de les protéger avant de les relâcher. C'est vraiment chouette et ça vaut le détour: le milieu naturel est très joli, sentier d'interprétation, centre de découverte où des guides-interprètes nous expliquent plein de choses sur les saumons (vraiment intéressant) et surtout, la possibilité de voir les saumons faire des sauts. Si, si, c'est possible! on en a vus! et si on ne les voit pas sauter en vrai, il y a une caméra qui les filme en temps réel et les images sont retransmises sur écran, dans le centre d'interprétation. Bref, une petite visite qui vaut la peine, pour pas bien cher en plus (20$ pour la famille). Étape 4: Parc du Rocher Percé et de l'île Bonaventure (Sépaq) - Gaspésie Nous n'avons pas camper dans le coin (il n'est pas possible de se loger dans le parc) mais nous sommes partis tôt le matin du parc Forillon pour Percé. Du coup, le parc du Rocher Percé et de l'île Bonaventure était l'endroit idéal (et le passage obligé de toute visite en Gaspésie) pour faire une bonne pause sur la route qui nous mène à la Baie des Chaleurs. C'est ce qui était prévu, mais nous nous sommes levés sous les nuages après une nuit sous la pluie. On y va ou pas? Finalement, le temps s'est un peu dégagé sur le chemin et en arrivant à Percé, malgré le brouillard, on a décidé de partir pour l'île Bonaventure même si, c'est vrai, le brouillard était vraiment épais: on ne voyait pas le Rocher du quai de Percé... c'est dire! Pour se rendre sur l'île, on n'a pas le choix, il faut prendre un bateau via une des deux compagnies qui proposent les excursions en mer. Nous sommes passés par Les bateaux de croisières Julien Cloutier (il y a aussi les Bateliers de Percé, même programme, mêmes tarifs: environ 80$ pour nous 5) pour une heure de balade en mer pour l'aller, en passant devant le Rocher et en faisant le tour de l'île Bonaventure (le retour est direct sur Percé en 20 min) accompagnés d'un guide-interprète du parc. Vraiment chouette, même sous le brouillard! le tour de l'île surtout, avec les oiseaux accrochés aux falaises, les fous de Bassan qui nous viennent de nulle part et qui passent juste au dessus de nos têtes (impressionnant), les petits manchots qui essayent tant bien que mal de s'envoler (vraiment marrant!) et les phoques qui nagent autour du bateau... par contre, pour le Rocher, c'était raté! On n'y voyait rien à deux mètres... mais on l'imaginait bien grâce aux explications très imagées du guide ;-). Une fois sur l'île, le ciel s'est un peu éclairci (Yeah!), nous avons suivi le sentier des Colonies, le plus direct (5,6 km aller-retour) qui traverse l'île pour arriver à la colonie des fous de Bassan (alors...attention! c'est un sentier qui se veut accessible en poussettes à grosses roues... mouais, pas certaine... de TRÈS grosses roues alors, car le chemin est assez escarpé...). Et à l'arrivée, Wahou!!! quel spectacle!!! des fous partout!!! par milliers! IMPRESSIONNANT!!! on les voit de très très près, c'est magique et ça vaut vraiment le coup. On trouve ici plus de 250 000 oiseaux de plusieurs espèces différentes, mais on vient surtout pour les fous :-) (120 000 fous dans la colonie). En plus sur place, il y a des guides naturalistes vraiment passionnés qui en connaissent un rayon sur ces oiseaux fabuleux. Nous avons même pu voir des poussins et des œufs, couvés par les femelles, des amourettes, des chamailleries, des retours après la pêche... bref, le quotidien des fous; un spectacle dont on ne se lasse pas. Au retour sur Percé, nous avons eu la chance de deviner un peu plus (faut dire que ça ne pouvait pas être pire qu'au début de l'excursion...) le fameux rocher :-). En même temps on s'en serait voulu de se retrouver à Percé sans voir le Rocher... ben oui! c'est qu'il est célèbre ce Rocher! il y a même des touristes asiatiques qui viennent jusqu'ici pour le voir!!! Et oui, Percé... seul endroit en Gaspésie où l'on peut parler de "tourisme de masse"; c'est surprenant de voir ces autobus énormes déverser leurs flots de touristes dans une si petite bourgade... Alors finalement, on s'est vraiment régalé! même avec le mauvais temps... bon, c'est vrai, le jaune des fous aurait certainement fait un plus beau contraste avec le bleu du ciel... mais franchement, même avec le brouillard, l'expérience est vraiment géniale et les oiseaux sont si nombreux et si proches que nous n'avons aucun regret. De retour à Percé, nous reprenons la route vers la Baie des Chaleurs, direction Carleton-sur-Mer sans oublier de nous arrêter à la boulangerie Le Fournand (au 194, route 132) pour faire le plein de bonnes viennoiseries: pains au choco, croissants, pains aux raisins...comme on les aime! (c'est pas donné...quoi que... comme les bonnes choses au Québec...).
Ah, et pour continuer dans les microbrasseries, il y a le Pit Caribou, au 27 rue de l'Anse, à l'Anse-à-Beaufils, joli petit village à une dizaine de km de Percé. Sur la plage, on peut aussi trouver de beaux cailloux :-) et tant qu'à y être, si on a le temps, il y a le Magasin général historique authentique de 1928, super conseillé par le Routard (entre autres guides)... mais nous ne l'avons pas fait... pas eu le temps. Étape 3: Parc Forillon (Parc Canada) - Gaspésie Camping: dans le parc directement, secteur Sud : camping Petit-Gaspé. PARFAIT! et c'est peu de le dire! Des emplacements proches des sanitaires, bien séparés les uns des autres par les arbres sans être complètement isolés, pas de bibittes, des douches gratuites (Yeah!) et, cerise sur le gâteau, le foyer au fond de l'emplacement :-) (parce que souvent, le foyer se trouve en avant avec le passage des voitures et des campeurs qui se baladent); bref, un camping au top, comme on les aime! Nous avons adoré le parc Forillon, entre terre et mer, superbe : falaises abruptes, littoral ciselé, anses, forêts, etc. L'observation des animaux est un must: on peut en croiser beaucoup aussi bien dans l'eau (baleines et phoques) qu'en l'air (plein d'oiseaux marins ou pas) ou encore sur terre (ours noirs, renards et orignaux notamment)... faut vraiment avoir les yeux partout! C'est chouette pour les enfants: au moins, leurs efforts sont récompensés lorsqu'on fait des randonnées :-). Pour nos activités, nous avons privilégié le triangle Cap-des-Rosiers/Cap-aux-Os/Cap Gaspé. Au programme, deux petites boucles pour commencer: le sentier Prélude à Forillon (très praticable en poussette, c'est un mini-Forillon qui condense tous les paysages) et le sentier La Chute (par la route 132, un sentier d'environ 1 km qui suit un ruisseau jusqu'à la chute d'eau; petit bassin pour se tremper les orteils... mais pas plus! car l'eau est très fraiche). Ensuite, grosse balade: le sentier Les Graves, à partir de l'Anse-aux-Amérindiens. Super sentier qui longe la côte, les anses et les petites plages jusqu'au Cap Gaspé. Nous avons pu voir des baleines, des oiseaux marins et surtout, croisé sur le sentier, un ours noir! oui oui!! un vrai nounours, plutôt inoffensif si on le laisse tranquille car il reste un animal sauvage. Normalement, pas de danger: les ours bruns sont omnivores mais ils trippent surtout sur les fruits et autres plantes; celui que nous avons croisé se gavait littéralement de pissenlits! Il nous a suivis plusieurs minutes sur le sentier de rando et nous l'avons revu sur le chemin du retour; moments inoubliables! Les enfants ont été impressionnés de voir cette grosse peluche de si près, nous aussi d'ailleurs. Malgré une petite frayeur au début car on redoutait de se retrouver nez-à-nez avec maman ours, cette rencontre a été magique! Nous avons aussi fait une excursion en kayak de mer pour aller voir les phoques, avec Cap Aventure, basé à Grande Grave (Cap-aux-Os). Chouette équipe avec des guides expérimentés et professionnels, et surtout, même les plus jeunes peuvent embarquer :-) (à partir de 5 ans). Nous avons ainsi pu aller à la rencontre des phoques en famille et nous en avons vu plusieurs dans l'eau ou flânant sur les rochers. Belle activité, en toute sécurité et de beaux souvenirs avec ces animaux joueurs et curieux qui pouvaient s'approcher tout près de nos embarcations (195$ pour nous 5). Par contre, on oublie les photos, sauf avec un appareil qui peut se mouiller (évidemment, nous avons laissé le nôtre à la maison...). Pour nous rattraper et essayer de les revoir (les phoques), nous avons fait une petite balade à pied en partant du camping jusqu'à la plage de Petit-Gaspé; et en crapahutant un peu sur les rochers, nous avons pu voir plein de phoques dans l'eau, d'assez proche, tout en restant à une distance raisonnable pour ne pas les déranger :-). C'est important, ce sont des animaux sauvages et dans tous les parcs que nous visitons, les guides attirent notre attention sur l'importance de faire une observation "durable" des animaux sauvages (ne pas s'en approcher trop, ne pas les déranger, ne pas les nourrir)... et ils ont raison. Bref, nous quittons Forillon avec regret, des images d'animaux et de paysages plein les mirettes! Direction Percé, pour le rocher bien sûr et l'île Bonaventure, toujours en suivant la route 132.
Un environnement montagnard exceptionnel (monts Chics-Chocs): le Parc national de la Gaspésie10/7/2016 Étape 2: Parc de la Gaspésie (Sépaq) - GaspésieCamping: à Sainte-Anne-des-Monts, L'Ancre jaune au bord de la mer: super petit camping, très convivial, tranquille, riquiqui, avec des sanitaires impeccables (douches payantes) mais salles de bain avec lavabo individuel. On voulait camper directement dans le parc mais il ne restait plus d'emplacements avec électricité... du coup, on s'est rabattus sur l'Ancre jaune et nous ne le regrettons pas du tout! Notre emplacement donnait directement sur la plage, le top. Super agréable, on aurait bien passé une nuit supplémentaire (pour seulement une vingtaine de $ en plus!). Par contre, c'est vrai, il est situé à une trentaine de km du parc de la Gaspésie, ce qui nous faisait un peu de route pour nous y rendre. On a aussi testé: une pataterie réputée dans le coin: Rôti dans l'bec (131, boulevard Ste-Anne Ouest), des portions très généreuses (trop?) et très... riches: smoked meat et burger Bretzel très bons... bref, une bonne pataterie québécoise. Et une sympathique microbrasserie, Le Malbord (au 178, 1re Avenue Ouest) qui propose de bonnes bières artisanales, pour les amateurs. Le parc de la Gaspésie est grandiose, superbe, vraiment! des montagnes à perte de vue comme on en voit rarement au Québec. C'est immense et nous regrettons de ne pas y être restés plus longtemps (pourtant, le Routard nous avez prévenus...). Pas de bibittes, les sentiers sont nombreux et les animaux à découvrir sont relativement faciles à observer (ou peut-être avons-nous eu de l a chance ce coup-ci?!), surtout les orignaux, ces élans d'Amérique du Nord. Nous avons fait une randonnée, une boucle facile de 4.5 km en suivant le sentier du mont Ernest-Laforce pour espérer voir des orignaux: nous avons étés gâtés! nous avons pu observer d'assez près plusieurs de ces géants (les plus grands cervidés d'ailleurs) souvent des mamans accompagnées de leurs petits. Au sommet, nous avons un superbe panorama sur les alentours. La balade se fait bien: ça grimpe tranquillement au début, jusqu'au sommet, puis forcément ça redescend :-). Nous aurions ensuite voulu faire un sentier plus facile, souvent recommandé car très accessible et pas très long: le lac aux Américains... mais nous avons manqué de temps... tant pis, on avait vu les orignaux! Direction ensuite le parc Forillon toujours en suivant la route 132. Petite pause au phare Cap Madeleine à Sainte-Madeleine-de-la-Rivière-Madeleine (Madeleine-centre) (oui...ça ne s'invente pas...) avec un magnifique panorama sur la mer, les baleines en plus. Nous avons vu plusieurs petits rorquals et/ou rorquals communs durant notre demi-heure de pause, repérables facilement grâce à leurs dos foncés et leurs nageoires en forme de triangle. Le spot vaut la peine :-)
Étape 1: Parc du Bic (Sépaq) - Bas St-LaurentCamping: dans le parc, secteur Rivière-du-Sud-Ouest: emplacements très moyens, trop proches de la route 132, dommage lorsqu'on campe dans un parc national pour être au calme et dans la nature... Sanitaires assez éloignés, certains campeurs doivent même s'y rendre en voiture! (douches payantes comme dans tous les parcs de la Sépaq) et beaucoup, beaucoup de bibittes: moustiques et mouches noires essentiellement (mais c'est déjà pas mal me direz-vous!). Nous avons vidé presque la moitié du Pschitt à moustiques... en 3 soirs (prévoir donc un bon antimoustique du type Off et une crème anti-démangeaison...). Sans parler du fait que nous sommes les uns sur les autres, c'est pas génial... on va pas se mentir, on est un peu déçus. Ouf! le parc du Bic est une vraie merveille: enclavé entre mer et montagnes, il nous offre des paysages magnifiques: anses, presqu'îles, marais, c'est vraiment joli et en plus, contrairement au camping, nous n'avons pas été embêtés par les bébêtes :-). Nous avons fait deux balades: 1) La première, en suivant le sentier des Anses (3.5 km A/R), qui permet de longer le littoral jusqu'au Cap Caribou. Belle rando, plutôt facile, qui nous a permis d'apercevoir un phoque...bon, c'est sûr, on s'attendait davantage à trouver une colonie... mais un phoque qui se la jouait "moi, j'suis une star de cinéma" sur son rocher, c'était pas mal non plus. Du coup, nous sommes allés à la Pointe des Épinettes, autre point d'observation des phoques (en fonction des marées), en espérant avoir plus de chance, mais nous avons fait chou blanc... plusieurs fois d'ailleurs. Conclusion, au Québec, quand on voit un panneau qui dit " zone d'observation des phoques" comprendre plutôt " un jour et un seul depuis 1000 ans, entre 4h et 4h10 du matin, un phoque a été vu ici... à qui la chance d'en voir un autre?". 2) La seconde rando, plus longue, en suivant le sentier du Chemin du Nord (à partir de la Ferme Rioux) en longeant la côte. Vraiment très joli, des passages parfois escarpés et difficiles (mais nous y sommes arrivés avec Juju qui a bien suivi). Nous sommes allés jusqu'à l'Anse à Mouille-Cul, et retour par la forêt, en prenant le chemin du Contrebandier. Les paysages longeant le littoral sont somptueux, sans exagération! Au final, nous avons vu un phoque, plusieurs biches (cerfs de Virginie) et de nombreux oiseaux dont des oiseaux de proie, sans parler des superbes paysages: littoral découpé, massif montagneux élevés, marées, petites anses, c'est splendide, encore plus sous le soleil. On en a vraiment plein les yeux et les petits se sont régalés au bord de l'eau. Il y a aussi de belles pistes cyclables pour les amateurs de vélo et des parcours "techno" à suivre avec un IPod (prêtés gratuitement par le Parc, vous avez bien lu...). C'est bien fait et interactif, amusant pour les enfants :-).
Toutefois, le camping mal situé et les bibittes demeurent vraiment les points négatifs de notre escapade au Bic dont nous gardons par ailleurs de très beaux souvenirs et de drôles de noms de lieux en tête: petit florilège: la baie des Ha! Ha!; l'anse à Mouille-Cul; le Cap Caribou (pour observer les phoques... forcément); ou encore la baie des Cochons :-). Les enfants ont bien rigolé! ça compensait nos super stressantes soirées autour du feu pour faire griller 3 guimauves trop vite donc complètement brûlées et vite s'enfermer dans la tente-roulotte pour d'inoubliables chamailleries (le mot est faible évidemment) entre les enfants... on adore. Ah! les vacances au camping! C'est fou c'qu'on décompresse avec les moustiques (pas les enfants notez bien!). Seul Papa a été le plus courageux pour rester dehors sous les étoiles... Direction ensuite la Gaspésie en suivant la route 132 par le Nord jusqu'à Sainte-Anne -des-Monts, porte d'entrée au parc de la Gaspésie. Route vraiment jolie avec la mer d'un côté, les montagnes de l'autre. Encore une fois, je remercie nos lecteurs de nous suivre et j'espère que ces récits de voyages vous permettront de réaliser les vôtres :-).
Nous étions en Gaspésie fin juin-début juillet, juste après le dernier jour d'école pour éviter le monde, les moustiques (?), le mauvais temps (?) et bénéficier de quelques rabais sur certaines activités et/ou locations (car encore en basse ou moyenne saison). Après avoir longuement réfléchi, nous avons choisi l'option tente-roulotte (tendance au Québec : mi tente, mi caravane... super léger, spacieux, pratique et confo mais esthétiquement très moche... mais c'est un point de vue très personnel). Un engin hybride donc que nous avons trouvé plus pratique qu'un camping-car que nous devons traîner partout avec nous et pour qui a une voiture... évidemment ;-). Nous avons aussi choisi de faire la boucle gaspésienne en passant par le Nord et en faisant 6 étapes, pour ne pas trop rouler... parce que bien sûr, on a la smala derrière qui, bien que pas mal occupée par un certain nombre d'appareils électroniques (que Dieu bénisse la technologie...) nous pose la sempiternelle question "est-ce qu'on est bientôt arrivééééééééééééés????" 20 minutes seulement après avoir quitté la maison... Nous avons donc louer des emplacements de camping tout le long du trajet, pour la tente-roulotte. La plupart du temps, il s'agissait de camper directement dans les parcs de la Sépaq (Québec) ou du Canada pour être sur place pour les randonnées. Dans tous ces parcs, on trouve des emplacements avec eau et électricité pour 30.00 à 40.00$. Oui, c'est franchement pas donné quand on sait qu'en plus, on doit payer l'entrée des parc (8.50$ par adultes... par jour - gratuit pour les 17 ans et moins) et les activités spéciales dans le parc (comme par exemple une randonnée accompagnés d'un guide-interprète pour l'observation des animaux) ou encore la location de matériel (canots, kayaks, vélos, etc.)... et il faut encore débourser pour avoir du bois à brûler (pour tenter de passer une belle soirée au coin du feu avec des marshmallows au doux bruit des battements d'ailes des femelles moustiques... une délicieuse parade musicale en fait... si, si!) et pour finir, il faut sortir 1.00$ en pièces de 25 sous pour s'offrir une douche... de 4 minutes chrono!!! Bref, vous l'aurez compris, le camping au Québec, c'est pas donné... mais bon, à 5, ça demeure bien plus abordable qu'une chambre d'hôtel :-) dans laquelle il est impossible de faire griller des guimauves... Pour revenir aux entrées des parcs, il existe aussi un pass annuel (carte Réseau) moyennant 76.50$ par adulte, donnant ainsi accès à tous les parcs de la Sépaq; c'est ce que nous avons pris. Depuis notre retour, la vie a ainsi repris son cours, une certaine routine: le boulot, les (maudites) boites à lunch, les devoirs et les activités des loulous rythment bien nos journées :-).
Nous avons été franchement heureux de retrouver notre chez nous, notre entourage et finalement, nos habitudes... les enfants ont apprécié cette stabilité retrouvée, leurs repères, leurs références. Ça faisait du bien de se poser, même si nous (papa-maman) tournions un peu en rond sans savoir tout d'un coup ni quoi faire, ni quoi organiser, ni quel bus prendre et ni quoi manger! Pourtant, notre retour n'a pas été de tout repos (les visites des amis, les rdv, la maison, le jardin, les courses et diverses choses moins agréables à régler, etc.). Nous pensons souvent à ce tour du monde, les grands comme les petits. C'est fou tous les souvenirs qui refont surface... souvent! une chanson, une odeur, un lieu, un mot... beaucoup de choses nous ramènent au voyage. Parfois même, il nous arrive d'être tout d'un coup parachuté à un endroit qu'on a visité... du genre : "hé?! tu sais où j'étais là??!... à Sydney! tu sais là... sur la plage, dans la petite crique.." etc. etc. Bref, c'est déroutant! et c'est vraiment dans ces moments-là qu'on se rend compte que ce voyage nous a marqués... profondément. Et petit-à-petit, cette envie de repartir, en dormance depuis quelques mois, se fait de plus en plus présente... jusqu'au " Go! bon, où on va pendant les vacances? " . Les enfants repartiraient bien dans des endroits que nous avons déjà faits, des lieux qui les ont marqués, qu'ils ont adorés. Finalement, nous avons tous les 5 refait nos sacs à dos à la fin de l'année dernière, pour Porto Rico, dans les Caraïbes. Je reviendrai une autre fois sur cette escapade au soleil mais pour tout vous dire, nous sommes revenus un peu... blasés, pas vraiment déçus pourtant car c'était un beau séjour mais nous sommes un peu restés sur notre faim. Nos attentes après le tour du monde étaient-elles un peu trop élevées?? Tout nous a paru plus terne: les poissons, la vie sous marine lors des plongées par exemple: jolis fonds mais peu de couleurs, pas de Némo non plus (ok, on doit certainement être devenus difficiles car les gens autour de nous s'émerveillaient avec leurs masques et leurs tubas...); la nourriture aussi, rien de très local, trop d'enseignes américaines alors que nous adorons tellement les petites cantines. Bon, c'est vrai, Porto Rico, c'est quand même les États-Unis mais on s'était tellement régalés à Hawaï! Bref, j'y reviendrai dans un autre article ;-) Si j'ai repris le blog, c'est surtout pour partager notre séjour en Gaspésie. Oui, parce que plutôt que d'aller parcourir le monde, nous avons décidé de consacrer nos voyages à notre Québec d'adoption et découvrir de belles régions, sans même prendre l'avion (bon, c'est vrai, le Québec, c'est immense...et on roule vraiment beaucoup). Nous avons déjà vadrouillé pas mal dans le coin depuis que nous habitons ici mais nous n'avions jamais sauté le pas pour la Gaspésie... c'est maintenant chose faite! En passant, franchement, je me demande encore où je trouvais cette énergie durant le voyage, de tenir le blog à jour pendant si longtemps... j'en ai été incapable pour Porto Rico... ni même pour la Gaspésie car j'écris ces articles avec une bonne semaine de décalage... pas fort... Yop, en route pour le bout du bout du Québec... côté est :-). Fin du voyage…nous sommes de retour chez nous depuis quelques semaines.
Petit retour en arrière…Après le Japon, nous avons mis le cap sur la France afin de retrouver nos familles qui nous attendaient avec impatience. Retrouvailles reposantes et moments agréables sans contraintes, sans organisation aucune…nous nous sommes laisser vivre… et ça nous a fait un bien fou! Avec le recul, cette escale a, en quelques sortes, servi de « sas » nous permettant de reprendre pied avec la vie réelle et de retrouver nos repères. Nous avons été chouchoutés, gâtés et avons fait le plein de charcuteries, de fromages, de biscuits bien meilleurs ici que partout ailleurs…quel régal! Merci beaucoup J. À peine deux semaines plus tard, nous avons pris notre dernier avion direction Montréal, Québec. À l’aéroport, chargés comme des mules avec nos sacs à dos, la minette (et oui, il fallait bien ramener notre Garwin avec nous!) et les quelques valises supplémentaires remplies de bonne bouffe bien franchouillarde qui nous manque tellement dans notre belle province québécoise, nous avons retrouvé avec bonheur famille et amis. Et nous avons retrouvé notre chez nous…6 mois, c’est pas si long mais quand même, nous avons vraiment redécouvert les lieux, pièces après pièces; et après tellement de logements visités durant le voyage, nous étions tous d’accord : on est vraiment bien chez nous! Depuis que nous avons déposé nos sacs, la routine a repris ses droits : Papa a repris le boulot et les trajets interminables pour s’y rendre, Max et Romane sont retournés en classe en essayant de s’amarrer au mieux tant au niveau des notions scolaires qu’au niveau du groupe « classe », Juju a retrouvé ses amis de la garderie avec son lot de nez qui coulent. Finalement, toute la famille a repris ses habitudes, rythmées par les boites à lunch, les entraînements de foot, le travail, les courses, les rendez-vous en tout genre, etc. Nous commençons tranquillement à décanter ce qu’il s’est passé ces derniers mois : nous en parlons inévitablement autour de nous, nous revoyons photos et vidéos, nous nous remémorons cette belle expérience. Et notre sentiment est unanime : nous avons adoré cette expérience unique qui s’est déroulée sans accros. Certaines familles partent parfois en tour du monde avec un projet particulier en tête, qui structure leur voyage…pour notre part, nous sommes partis pour découvrir autre chose, voir des lieux exceptionnels, rencontrer des gens différents, vivre des expériences nouvelles…et le faire avec les enfants qui en ont retiré un bénéfice certain. Finalement, nous sommes partis simplement pour nous faire plaisir, égoïstement. Et à présent, nous sommes vraiment fiers et heureux de l’avoir pensé, rêvé, échafaudé et surtout vécu, ce beau voyage. Bizarrement, nous en gardons surtout une impression globale, les régions visitées ne sont pas indissociables les unes des autres mais elles s’enchainent et se noient dans l’intensité de ces 6 mois. Et nous apprécions l’effort que nous avons mis à tenir à jour le blogue, carnet de voyage inestimable qui conserve les traces précieuses de nos escapades et qui a tellement facilité les échanges avec famille, amis et fidèles lecteurs. Le bogue a été une formidable façon de vous faire partager et vivre notre aventure. Et voilà, c’est bien fini…toute bonne chose a une fin J. Et c’est avec regrets que notre blogue de voyage autour du monde s’achève. Nous remercions tous ceux qui nous ont lu, proches, connaissances ou anonymes, vos commentaires ont toujours été très appréciés, attendus et lus avec beaucoup de joie! Non, le blogue ne s’achève pas; il se met plutôt en dormance pour quelques temps car l’aventure ne s’arrête pas en si bon chemin et l’envie de découvrir de nouvelles destinations demeure bien présente. Nous vous donnons donc rendez-vous, certainement en Amérique du Sud. Nous vous tiendrons au courant J. Pour finir, qu’avons-nous vraiment retenu de ce voyage? Beaucoup de choses, c’est sûr!!! Mais surtout que, pour les grands comme pour les petits, voyager, c’est quitter sa zone de confort, ouvrir ses ailes et prendre son envol, partir à la découverte; c’est se rendre compte que nous ne sommes pas seuls dans ce monde, que nous ne savons pas tout comme nous le supposions. Voyager nous rend plus humbles, plus tolérants et certainement un peu plus intelligents J. Surprise! Pour ceux qui en doutaient, le Japon est aussi une destination pour les voyageurs à petits budgets. C’est un pays magnifique et surprenant, mélange de modernité et de traditions. Nous avons adoré et avons regretté de ne pas rester plus de temps…mais le Japon était pour nous la cerise sur le gâteau, un petit extra pour terminer ce voyage en beauté et avoir un petit aperçu du pays.
Plus concrètement, côté logements, nous avons été surpris de trouver plusieurs formules d’hébergements bon marché (évidemment, tout reste relatif et les prix ne sont pas comparables avec l’Asie du Sud-Est) : des auberges de jeunesse, des ryokans à petits prix (attention, il y a beaucoup d’auberges qui portent le nom de ryokans…ce ne sont que des auberges, rien à voir avec de vrais ryokans traditionnels dont les prix sont bien plus élevés…mieux vaut bien se renseigner avant) ou encore des hôtels-capsules, plutôt économiques mais qui n’acceptent pas les enfants, forcément. Pour notre part, nous avons logé dans une minuscule auberge typiquement japonaise à Kyoto, Hostel Mundo (en.hostel-mundo.com) : très bien, une bonne adresse peu chère, bien située, personnel sympa et serviable qui parle anglais mais attention, les espaces sont très petits. À Tokyo, plus difficile de trouver des logements économiques, c’est une grande ville J. Du coup, la meilleure option est généralement une auberge de jeunesse internationale (Hihostel.com); nous avons choisie la plus centrale : HI Tokyo Central YH. Très bien située, à deux pas du métro, nous avions une chambre familiale avec 4 lits superposés et un canapé-lit. Vraiment une bonne adresse! L’auberge se situe au 45ème étage d’un immeuble, nous avons une vue imprenable sur Tokyo. Les salles de bain sont surprenantes! Il y a un bain commun dans lequel il faut se baigner nu, comme dans un sento. L’expérience est agréable, une fois notre pudeur mise de côté J. Par contre, la cuisine est quasi inexistante…dommage pour une auberge. En fait, il y a de quoi se préparer à manger, au moins des pâtes, mais il s’agit d’arriver le premier car il n’y a qu’une mini-cuisinière et un micro-onde…pas très pratique pour les familles. Justement, pour les repas, nous n’avons rencontré aucun problème pour nourrir toute la famille : les Japonais fonctionnent beaucoup avec les boites à lunch et nous trouvons une multitude de petits plats préparés dans les épiceries, dans des barquettes : sushis, salades, brochettes, plats cuisinés, petits desserts; bien présentés, frais, variés et économiques. Vraiment un bon plan car les restaurants ne sont pas donnés… toujours pour les repas, les petits dépanneurs sont très intéressants aussi, nous trouvons de tout à petits prix (7-eleven, family Mart). Les transports en commun sont abordables. Nous avons souvent utilisé le bus à Kyoto et le métro à Tokyo. Les villes sont étendues et les pattes des loulous commençaient à fatiguer! Il existe des Pass intéressants. Bon à savoir : nous avons atterri à Osaka puis pris le train pour Kyoto dès notre arrivée. Avec le même ticket, utilisable dans la journée, nous avons pu aller jusqu’à Nara, à 2 h de train de Kyoto. Enfin, concernant les activités, il y a beaucoup d’endroits qui se visitent gratuitement : tour d’observation, temples et sanctuaires, jardins et parcs. Le mieux est de consulter le site de l’office du tourisme national du Japon qui propose une liste des entrées gratuites pour Tokyo et Kyoto. Avec quelques semaines de retard... le retour a eu le mérite de nous ramener dans le monde réel ! Voici donc les vidéos de Bali et du Japon... Enjoy ! |
Greg & Van
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